Einstein Mind Twister propose au joueur de laisser l’action et les sensations fortes de côté, pour laisser place à un autre genre de pression. Vous voici au cœur d’un univers de mini-jeux, tous en forme de petits casse-têtes. Sélectionnez les objets, déplacez-les et lancez l’action. Une balle tombe, une souris avance, un bonhomme marche... qu’aurez-vous mis sur leur route pour  que la quête soit remportée ? A vous de faire en sorte que l’action soit exécutée de la bonne façon. Un concept qui ne peut laisser indifférent : soit on accroche, soit on déteste, c’est le propre d’un jeu inhabituel.

[[clear]]Ce type de production permet un certain nombre de défis, et varie les gameplay tout en restant dans un même contexte. Les graphismes et décors, s’ils sont corrects pour un jeu sur portable, ne sont en fait pas très importants. On s’en souci autant qu’un fond bleu ou vert dans une partie de casse-brique. L’essentiel se trouve bien sûr dans le challenge à relever pour chaque nouvelle petite quête. Un genre de réflexion sous exploité dans le jeu vidéo, mobile ou non, et que l’on aimerait voir plus souvent. Petit avertissant aux fans de Disney : le nom de la licence est trompeuse ! L’univers de la souris aux grandes oreilles ne se reflète en rien dans Einstein Mind Twister ... A vous de juger si c’est une chance ou un malheur.

Le jeu est divisé en 4 sections de difficulté croissante, comprenant chacune 10 niveaux. On peut regretter un temps d’adaptation assez long. Il faut être doué pour comprendre du premier coup ce qu’il faut faire, et parvenir immédiatement à des débuts encourageants ! Et il n’est jamais de bon ton de passer trop de temps à comprendre comment s’amuser. En fait, pour un jeu Disney aux dessins naïfs, ce ne seront sans doute pas les enfants qui s’y retrouveront le plus. Paradoxal, n’est-ce pas ?