Si vous ne connaissez pas le principe du jeu, il est très simple : le joueur contrôle un personnage situé au centre de l’écran, et le déplace à l’aide d’un joystick avec un pouce tout en visant avec l’autre pouce. Cela permet donc séparer complètement la visée des déplacements et ainsi de tirer en reculant ou en se déplaçant latéralement. L’objectif est de survivre à des vagues d’ennemis qui nous foncent dessus.

Enfin, d’habitude... Car dans Garters & Ghouls, c’est plutôt le contraire. A part les premiers instants du niveau où l’on a effectivement une certaine pression pour rester en vie, tout le reste du niveau se résume a repérer les points orange sur la carte (les portails ennemis) et à aller les détruire tranquillement.

C’est le gros défaut de Garters & Ghouls : le je manque cruellement de rythme et de difficulté. Une fois qu’on a nettoyé une petite zone de la carte, on est quasiment assuré de finir le niveau sans problème, ce qui rend la tâche un peu rébarbative.

Il y a bien sûr divers bonus et armes à ramasser pour nous aider dans notre mission, mais ils permettent uniquement d’accélérer l’hécatombe de zombie. Il est impossible de conserver ses armes : ramasser une arme remplacera l’arme actuelle par la nouvelle, avec son stock minimal de munition, ce qui enlève toute gestion stratégique des armes.

Les ennemis lâchent également régulièrement de l’argent, avec lequel il sera possible d’acheter des améliorations pour notre personnage dans certains niveaux. On pourra ainsi améliorer la vitesse ou la vie de notre personnage, le dégât de certaines armes, etc. L’argent étant très limité, cela ajoute une dimension stratégique très appréciable au jeu.

Là où Garters & Ghouls se démarque, c’est surtout par son mode histoire riche en dialogue. On y incarne Marie Dupois, ressuscitée pour prendre part à une guerre millénaire contre le Thrum, un clan de montres et de mort-vivants. Sans être d’une richesse incroyable, le scénario ajoute au jeu une dimension aventure et une ambiance nettement plus profonde que les autres jeux du genre.

D’autant qu’au niveau de la réalisation graphique et audio, Garters & Ghouls s’en sort très bien, offrant une bonne fluidité et des mouvements des personnages et des monstres crédibles. La bande son est très réussi, avec des musiques offrant une ambiance à la fois inquiétante et rythmée.

Niveau maniabilité enfin, Garters & Ghouls est assez décevant. Si les commandes sont bien réactives, le système de visée ne permet pas de réellement tirer librement à 360°. On ne peut en effet tirer que dans 8 positions différentes, et il faudra donc parfois se déplacer pour bien s’aligner avec les ennemis. Cela ne sera cependant jamais véritablement un problème vu la faible difficulté du jeu.