Le principe du jeu est tout simple (au début) : pour terminer un niveau, il faut mettre chaque bloc de couleur sur un point de la même couleur que lui. Pour cela, on fait glisser le bloc dans une direction. Il va continuer jusqu’à ce qu’il trouve un obstacle pour l’arrêter, comme un autre bloc ou un mur. Et c’est ce qui constituera la principale difficulté du jeu : trouver le moyen de positionner les blocs sans les faire sortir de l’écran, et en un minimum de mouvements.

Sur ce principe les niveaux compliquent progressivement le jeu avec des blocs qui glissent, des surfaces qui arrêtent les blocs et des blocs liés. Cela est clairement expliqué par 7 petits tutoriaux et rapidement mis en œuvre dans les niveaux suivants. Et des niveaux, ce n’est pas ce qui manque dans Blockoban. La version gratuite est en effet fournie avec 100 niveaux de la catégorie « facile », qui offre tout de même de quoi se creuser la tête un bon moment.

Pour débloquer l’ensemble du contenu, soit 820 niveaux supplémentaires, il faudra débourser 1,59 € via un achat in-app. Et oui, 820 niveaux ! Mais le problème est que ces niveaux sont réalisés par la communauté, et qu’il y a donc dedans du bon, du très bon ... et du moins bon. Même au sein d’un même groupe de niveau, la difficulté est très variable. Les solutions de tous les niveaux « moyens », « difficiles » et « grands » sont disponibles via un autre achat in-app à 1,59 €, ce qui est un peu abusé.

Le principe du jeu reste captivant pour tout amateur de jeu de réflexion, les niveaux étant rapidement assez complexes. Mais alors que Moonlights proposait une ambiance épurée zen, Blockoban offre des graphismes très basiques mélant couleurs vives, marron, et beige, le tout sur un fond psychédélique. La musique quand a elle est plutôt joviale mais rapidement répétitive et on la coupera sans doute rapidement.