Données relatives au jeu :

  • Jeu d’action, plateformes type « Castelvania Like ».
  • En français intégral.
  • Durée de vie approximative 1 heure 30.
  • Cession de jeu, entre 20 et 40 minutes par niveau.
  • Jeu composés de 3 niveaux, et de deux degrés de difficulté.
  • Contrôle par touches sensitives. Pas d’utilisation de l’accéléromètre.

Synopsis

Année 1930, les rues pavées de Londres sont désertes, une épaisse brume blanche remplie les allées désertes. Les cloches de Big Ben retentissent, brisant durant un instant le paisible silence nocturne. Puis, tout redevient calme. La nuit reprend lentement ses droits. Dans le ciel une lueur rose brille intensément aux cotés des étoiles.
« Ok Rudy, tu es prêt. Ajuste la sangle de ton rocket-pack, ils sont en train d’ouvrir un portail à deux pas de la Terre. Dépêches toi ». Voilà les derniers mots que Nikola Tesla prononça, avant d’abaisser la manette du téléporteur. Une lumière éblouissante, un craquement électrique et quelques instants plus tard vous voilà projeté, sur une planète alien. Vous, Rudy, êtes le dernier rempart entre l’humanité et les veilleurs. Vous seul. Car vous les avais déjà combattu et y avait déjà survécu.

Se présentant comme un Castelvania-like, mêlant plateforme et action, le titre vous met dans la peau de Rudy. Un humain d’une autre planète qui a pour but d’empêcher les Veilleurs, d’étranges créatures aliens, d’envahir la terre. Equipé d’un rocket-pack et de différentes armes, crées par Nikola Tesla, vous allez devoir traverser des niveaux dans toutes les directions, afin de récupérer des cartes d’accès et de détruire les portails d’invasion des veilleurs.

Un jeu qui ne fait pas son age

Pour un vieux cru, Dark Void Zero se défend bien. Graphiquement c’est plutôt joli. Le style néo-rétro et pixel art étant en vogue, il se paie le luxe de surfer sur un effet de mode. Très coloré, bien animé et possédant une belle variété de créature, le jeu n’a pas à rougir de la concurrence. D’ailleurs, si on le compare à son cousin direct du même éditeur, Megaman, Dark Void Zero est un bien joli bijou. On félicitera aussi le chara-design du héros, à la fois original et sympathique.

Un grand bravo aussi coté son. Les musiques aux sonorités volontairement 8bits, sont très agréables et particulièrement bien inspirées ce qui apporte beaucoup d’énergie au gameplay. On notera également qu’elles sont variées et que chaque niveau en propose une différente, là où beaucoup de jeu nous ressorte un unique thème tout au long de la partie.

Niveau gameplay, le jeu n’est pas en reste. A la fois rétro et moderne il propose un challenge varié emprunt de caractéristiques propres aux jeux new gen. Il sera en sus de la mission principale possible de s’acquitter d’une mission secondaire, mais aussi de partir  la recherche d’objets spéciaux à collecter et disséminés dans les niveaux. On appréciera également de pouvoir jouer dans différents style en fonction des armes utilisés. Passant allègrement de bourrin à furtif, voir à vicieux en usant de la visée directionnelle ou du rocket-pack.

Un bel effort de la part de Capcom

Le jeu est très bien adapté à l'iPhone / iPod Touch, qui souffre d’un réel manque de boutons physiques rendant certains jeux très difficiles voire injouables.
Ici, le level-design, bien construit, s’adapte parfaitement à la maniabilité rigide et maladroite de l’iphone. Ainsi, le jeu  ne sanctionnera pas trop durement un saut raté et il faudra se faire blesser de nombreuses fois avant de perdre une vie.

On félicitera aussi le fait qu’il soit scénarisé et entrecoupé de scénettes légèrement animées mais surtout qu’il soit intégralement localisé en français.

Enfin, Dark Void Zero, intègre Open Feint de manière complète, et propose de nombreux succès intéressants à débloquer ainsi qu’un système de statistique en fin de niveau qui poussera les plus méticuleux à reprendre le jeu dans tous les sens.

De beaux défauts malgré tout

Et oui, l’enrobage est sacrément agréable, mais après avoir croqué dans le gâteau, un petit gout amer laisse à penser que la garniture n’est pas du même crue.

Première chose, la maniabilité est globalement bonne, puisque le personnage répond bien, mais on passera son temps à pester sur des touches bien trop petites et pas vraiment adaptées à la taille de nos doigts. Un point facile à régler, gageons que Capcom corrigera le tir rapidement.
D’ailleurs, il apparaît évident qu’un deuxième pad serait bien plus intéressant pour remplacer le bouton d’action, parce qu’en l’état il n’est pas toujours aisé de tirer dans une direction et se déplacer dans une autre.

Le jeu souffre aussi d’une difficulté parfois un peu élevé qui pourra en énervé plus d’un. Certains passages à base de murets lasers et de tourelles vous ferons perdre quelques cheveux. Le dernier boss est aussi bien costaud.

Malheureusement pour lui et pour nous, le titre se traine deux beaux boulets difficilement pardonnables.

Le premier, c’est sa très grande linéarité. Impossible de faire autre chose que ce qui est prévu. Il faudra nécessairement récupérer les cartes d’accès dans un ordre bien distinct pour accéder aux commandes du portail et terminer le niveau. Un défaut que l’on aurait pu oublier si la durée de vie n’avait pas été aussi ridicule. Trois niveaux. Voilà en tout et pour tout ce que Dark Void Zero nous propose. Et si l’on fait abstraction du « god mod », qui enlève tout intérêt au jeu, comptez une bonne heure pour le  terminer en facile. Les deux niveaux de difficulté restants ne tenteront véritablement que les plus acharnés.