Données relatives au jeu :
  • Jeu d’action, plate forme.
  • En français intégral.
  • Durée de vie approximative 2 heures.
  • Compter entre 5 et 15 minutes par niveaux.
  • Jeu composé de 9 niveaux. Pas de mode de jeu, pas de choix de la difficulté.
  • Contrôle par touches sensitives. Pas d’utilisation de l’accéléromètre.

Synopsis

Iro, c’était son nom, était un petit ninja solitaire et vaillant. Il vivait seul, depuis toujours et s’était forgé un caractère d’acier. Renfrogné et parfois agressif, une seule personne était parvenu à le dompter. La fille de l’empereur. En sa compagnie il perdait toute nervosité et devenait aussi docile qu’un enfant. Oui, mais voilà, il venait de se passer quelque chose de terrible. Quelque chose qui l’avait mit dans une rage folle et qui allait faire beaucoup de bruit. Elle venait d’être victime d’un sort, sous ses yeux. Transformée en statue de jade. Elle était vivante, mais pour combien de temps. Sans attendre Iro était partis en quête des ingrédients nécessaire pour concocter l’antidote. Et je dois reconnaitre que je me faisais bien plus de soucis pour ses ennemis que pour lui-même.

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Une bien belle réalisation

Chop chop ninja, nous prévient dès le début, il compte bien nous en mettre plein les mirettes. Avec un graphisme soigné et des animations rigolotes digne d’un dessin animé, on se laisse rapidement aspiré par l’univers du jeu. Doté en sus de décors très colorés et dans un style original rappellant vaguement le paper art, on comprend clairement que les petits gars de Gamerizon maîtrisent leur sujet. Comme si cela ne suffisait pas, ils ont pensé à scénariser le jeu et la localisation française intégrale (sauf sur les panneaux d’aide IG) ne nous fera pas croire le contraire. D’autant que la mise en scène alliant petites scénettes animées utilisant le moteur du jeu et vignettes fixes commentées est vraiment très agréable.

Coté son, ce n’est pas aussi enchanteur, mais les musiques se laissent écouter et plutôt que de souligner l’action du joueur, s’effacent au profit de bruitages plutôt réussis. Dommage que les personnages ne poussent pas des exclamations rigolotes, comme dans Mini Ninjas, le grand frère console de Chop Chop Ninja. Petite anecdote au passage, le héros de ce dernier se nomme Hiro.

La particularité première du titre étant sa maniabilité. Originale au possible pour ce genre de jeu, elle s’affranchit de tout stick ou pad virtuel et propose de réaliser toutes les actions du jeu en n’usant que d’un unique bouton. Ainsi on déplace le perso en posant le doigt à gauche ou à droite de l’écran, on tapote au dessus de lui pour le faire sauter dans une direction et on tapote derrière un ennemis pour qu’il le frappe. Simple comme bonjour et particulièrement intelligent. Malheureusement cela entraine certains soucis que nous verrons un peu plus loin. L’avantage de cette maniabilité c’est qu’elle évite de masquer une bonne partie de l’écran pour afficher des contrôles et qu’elle se trouve être très instinctives. Finalement on appuie là ou l’on veut aller et on tapote les adversaires frénétiquement pour leur infliger la colère d’Iro.

Il faut souligner que bien qu’assez court, le jeu proposera au joueur une bonne rejouabilité. En effet, chaque niveau possède un nombre de pièce précis à collecter et trois masques de couleurs plus ou moins difficiles à trouver, et souvent délicat à récupérer. En sus, pour peu que l’on soit méticuleux, les niveaux regorges de passages alternatifs et autres secrets à découvrir. Pour couronner le tout, l’intégration d’Open Feint et de succès à débloquer rallongera encore un peu plus sa durée de vie.

De bons gros défauts

La perfection n’est pas de ce monde et malgrès la débauche de qualités sus cité, Chop Chop Ninja ne fera pas mentir cet adage.

Sa maniabilité particulière est le premier de ses défauts. Simple et intuitive à prendre en main elle est aussi particulièrement imprécise et souvent maladroite. Il n’est pas rare que Iro saute au lieu d’attaquer et qu’il se jette carrément dans le vide alors qu’on voulait le faire progresser lentement dans une direction. Frustrant mais cela reste tout de même acceptable du fait de niveaux construits en tenant visiblement compte de ces particularités. Sauf peut être le dernier qui fera perdre s’arracher les cheveux à quelque uns.

Autre point noir de la jouabilité, sa redondance. Toutes les actions du jeu se réalisant avec la même et unique manipulation, un sentiment de répétitivité apparaît rapidement. Tapoter à droite à gauche, en haut, en bas pour se déplacer. Tapoter pour sauter, tapoter pour frapper, pour ouvrir un coffre … Difficile de ne pas se lasser sans plus de variété. Qui plus est le bestiaire réduit participe aussi grandement à ce sentiment. En effet, il n’existe en tout et pour tout que cinq type d’ennemis pour tout le jeu. C’est très peu. Les développeurs ont toutefois voulu palier à ce défaut en intrdouisant des variantes de taille et de couleur de chaque adversaire, mais cela ne change malheureusement pas grand-chose. Dommage.

Enfin, le prix du jeu reste assez élevé par rapport à son contenu. 2€39, alors qu’une concurrence de qualité (OMG Pirates par exemple, à 1€59), propose souvent plus et aussi bien sinon mieux pour moins cher. Dur à avaler, bien que ce ne puisse pas être reconnu come un défaut.