Données relatives au jeu

  • Jeu casual, plate-former type « Canabalt like ».
  • En français intégral.
  • Durée de vie approximative infinie.
  • Cessions courtes de jeu d’environ 3, 4 minutes.
  • Jeu composé d’un seul univers. Pas de mode de jeu, pas de choix de la difficulté.
  • Contrôle par touches sensitives. Pas d’utilisation de l’accéléromètre.

Synopsis

La fille de l’empereur est prisonnière des démons samouraïs. Le mage vous a prévenu, il faut se hâter. Si vous n’arrivez pas vite elle sera transformée en statue de jade. A tout jamais figée dans la pierre. Le temps est compté, vous ne pourrez pas vous arrêter. Il faut courir. Courir toujours plus vite et ne laisser aucun obstacle vous ralentir.

Présentation du ninja ?

Le jeu suit un scrolling horizontal forcé et crée de manière aléatoire un système de plateformes sur lequel il faut sauter pour éviter de tomber dans le vide. Pour corser la difficulté il implante régulièrement des obstacles et des ennemis qu’il est toujours possible d’abattre d’une simple pression du doigt.

Le but est simple, il faut arriver le plus loin possible tout en réalisant le meilleur score, une note soulignant la performance en fin de partie.

Un bel habillage

Avec une réalisation de qualité aux graphismes originaux et colorés, affublé d’un héros charismatique et mignon et d’une localisation française appréciable, Chop Chop Runner a tout pour séduire. Le personnage principal, bien animé et très sympathique, évolue dans des paysages japonisants mis en valeur par un arrière plan dynamique, intégrant un cycle jour-nuit très bien rendu. Les effets spéciaux également très travaillés, renforcent le sentiment de puissance, lors des impacts contre les ennemis ou les obstacles et provoquent une certaine euphorie.

Outre l’aspect graphique, l’autre force du jeu provient de son gameplay simple et instinctif. Pas d’actions compliquées ici. Vous n’avez qu’a appuyer sur l’écran pour sauter ou pour attaquer et ce sans aucune autre variété quels que soit l’obstacle ou l’ennemi rencontré. De fait, il procure beaucoup de plaisir et les statistiques de fin de partie forcent à une rejouabilité impulsive. On notera aussi la présence d’Open Feint et l’intégration de succès à débloquer qui augmentent considérablement la durée de vie du soft.

Mais un mauvais calibrage

S’il est vrai que l’empreinte visuelle de Chop Chop Runner est très forte et que l’on ne pourra pas l’attaquer sur son aspect graphique maitrisé, il en est tout autrement du gameplay qui, lui, souffre d’un gros défaut de calibrage.

Particulièrement frustrant, du fait de sa progression laborieuse, on perd très souvent et presque toujours à cause d’un défaut de la maniabilité mal gérée par le jeu. Dans les faits, lorsque le personnage attaque un ennemi, il fonce dans sa direction, puis au contact il rebondit et se retrouve propulsé en avant avec une certaine inertie. Or à ce moment là, nous n’avons plus aucun contrôle sur lui et s’il ne se trouve pas une plate forme pour le réceptionner, il tombe alors purement et simplement dans le vide provoquant par là même, le game over fatidique. Rageant !!

Il est aussi important de noter que le jeu est injouable avec le pouce droit. Les gauchers seront aux anges, les autres regretteront qu’on leur impose de jouer avec leur main la moins habile sous peine de masquer l’écran et de perdre à répétition. Un défaut tout de même à tempérer, puisque la maniabilité reste suffisamment basique pour ne pas vraiment gâcher le plaisir de jeu. On regrettera aussi le thème musical, quelconque et barbant, mais surtout le gros manque de variété dans les interactions possibles entrainant une certaine redondance et de la lassitude.A noter, il est possible de tester gratuitement le jeu sur PC via le site de l’éditeur à cette adresse : http://gamerizon.com/chop-chop-runner-web/