Il fait encore plus fort car il réunit deux stars des jeux vidéo, deux références du genre sortis à la fin des années 70 : Breakout et Asteroids. Deux noms qui suffisent à faire frissonner les vieux gamers dont je fais partie.

Simon Windmill, développeur plus malin que les autres, a eu l’idée de fusionner ces deux titres pour n’en faire qu’un. Le résultat de cette opération est surprenant, mais il est à la hauteur de ce que l’on attendait.

Il faut dire que le principe de breakeroids est simple : il conserve le principe du jeu de raquette découvert dans Breakout et celui du jeu de tir d’Asteroids. Ainsi, le joueur déplace en bas de l’écran une raquette avec laquelle il renvoie une balle. Dès que la balle touche un bout de météorite, celle-ci explose en deux morceaux de taille moyenne, lesquels peuvent à leur tour être divisés en deux plus petits blocs pour enfin être détruits. Une fois l’ensemble des astéroïdes détruits, on passe au niveau suivant, les météorites étant plus nombreuses et se déplacent plus rapidement.

Dès les premières secondes de jeu, on est frappé par plusieurs choses. Les graphismes vectoriels tout d’abord (les objets sont fait de polygones en tout genre) qui respectent l’Asteroïds original, mais aussi, et surtout, par les bruitages.

On retrouve les mêmes musiques qu’autrefois dans les salles d’arcade, avec ce bourdonnement au rythme qui va crescendo et qui rappelle celui du film Les Dents de la Mer. Un son sourd et oppressant qui informait le spectateur de la présence du grand requin blanc à l’écran.

Enfin, on apprécie aussi la présence de gadgets qui tombent du haut de l’écran et qui viennent gonfler les caractéristiques de votre raquette ou de la balle : taille de la raquette, vitesse de déplacement de la balle ou balle de feu qui détruit tout sur son passage par exemple, etc. Des fonctionnalités qui rappellent celles de l’excellent Arkanoid (Taito, 1986).

Côté prise en main, rien à redire : tout se joue avec l’index. Pointé sur l’écran, il déplace la raquette qui répond à chacune de nos sollicitations. Certes, Breakeroids n’est pas l’application du siècle, mais elle divertit. Et elle le fait bien. Et c’est bien là tout ce que l’on demande à un jeu vidéo. Non ?