La puissance de l’éditeur japonais GREE, qui a racheté à tour de bras plusieurs studios et le réseau social Plus+ il y a quelques mois afin de s’implanter en occident est un acteur majeur du jeu vidéo nippon. Il faut dire qu’avec près de 14 millions d’utilisateurs actifs par mois sur ses jeux, son succès n’est plus à démontrer.

Ce week-end, le géant s’est donc exprimé par le biais de l’un de ses porte-paroles, notamment au sujet du free-to-play. Et selon ce dernier, le débat est « désormais clos » puisque c’est vers cette solution que l’industrie tout entière se dirige en citant l’exemple de Capcom qui réalise une bonne partie de ses revenus sur les DLC en tout genre. L’intérêt du free-to-play est double pour les développeurs puisqu’il permet d’être indépendant face aux éditeurs, et de gérer ses revenus selon les besoins des utilisateurs.

Sans pour autant discréditer les paroles de ce cher monsieur, on évitera toutefois de porter des conclusions hâtives à ce sujet. Le succès de la 3DS et des consoles traditionnelles avec leurs jeux « physiques » montre que les habitudes ont la vie dure et que tout le monde n’est pas encore prêt pour le freemium, ou même que cette méthode n’est pas forcément viable sur tous les jeux, et toutes les plateformes du marché.