Rien ne va plus à Bruxelles. Le parlement européen en a visiblement un peu marre des jeux freemium bourrés d’achats in-app. Ces jeux, qui sont régulièrement attaqué, mais souvent particulièrement rentables sont généralement des jeux de gestion et de stratégie avec un temps d’attente lors de la construction d’un bâtiment ou d’une amélioration. Pour les plus impatients, il est ainsi possible de passer par une monnaie premium que l’on achète avec de l’argent réel.

Une fonctionnalité qui a ainsi entrainé plusieurs plaintes de la part de parents qui se sont parfois retrouvés avec des factures de plusieurs milliers de dollars à cause d’un enfant désireux d’aller plus vite que les autres, mais aussi d’achats in-app particulièrement vicieux. Depuis, Apple comme Google ont mis en place des barrières paramétrables qui évitent les mauvaises surprises… à condition évidemment de ne pas donner son mot de passe.

Bruxelles travaille sur la question

Pour comprendre ce phénomène, la Commission européenne va réunir la Fédération européenne des logiciels interactifs, ainsi qu’Apple et Google, pour travailler sur la façon dont certains jeux présentent les achats in-app, et comment ils apparaissent dans les applications concernés.

L’objectif serait ainsi de mieux réguler ce marché et notamment de tirer au clair les situations où les jeux sont annoncés comme gratuits, alors qu’ils ne le sont finalement pas vraiment. Il est aussi question de ne pas encourager l’enfant à acheter des in-app. C’est donc tout un système que Bruxelles souhaite remettre à plat pour proposer un vrai compromis et d’aborder de manière différente la présentation de ces achats in-app. Selon l’outil d’analyse Distimo, le marché représente tout de même 10 milliards d’euros.

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