Dans Terminator Renaissance on incarne John Connor, chef de la Résistance contre Skynet, dans un Los Angeles post-apocalyptique. Les résistants ne sont plus qu’une poignée face à une armée de robots en tout genre qui veut anéantir la race humaine. Et l’on est bien sûr le dernier espoir de l’humanité.

Le jeu reprend les différentes séquences du film et propose donc différents gameplay selon les passages. La plus grande partie du jeu est un shooter avec couverture « à la Gear of War » (enfin de très loin). On se déplace de muret en muret, en shootant à chaque fois les ennemis se trouvant de l’autre coté.

Pour cela, on appuie simplement sur la touche 5 et John vise automatiquement, change automatiquement de cible quand on en tue une, et recharge automatiquement quand notre arme est vide. Le gameplay de ses séquences de combat est donc très limité.

Pour passer de couverture en couverture, il faudra parfois effectuer quelques séquences d’un jeu de plate-forme basique : sauter de plate-forme en plate-forme ou éviter des lasers avec le bon timing.

Le jeu comporte également plusieurs séquences de jeu de course rappelant énormément Course à la Mort, en nettement simplifié. On pilote divers véhicule que l’on dirige soit horizontalement soit verticalement, et l’on shoot tout sur notre passage. Le jeu visant là encore automatiquement, il n’y aura à gérer que les déplacements et la surchauffe de la mitrailleuse.

Enfin, le jeu comporte 2 mini-jeux de piratage : le premier consiste à trouver une séquence de chiffres à l’aide d’indications « plus haut / plus bas » et le second à activer des interrupteurs pour allumer les circuits verts sans allumer les rouges. Amusantes 2-3 fois, ces séquences deviennent rapidement lassantes. Elles ne sont heureusement pas trop fréquentes dans le jeu.

Graphiquement, Terminator Renaissance est assez indéfinissable mais possède un style certain. Le jeu mélange des décors en 3D et des images en 2D, ce qui est classique, mais ici la plupart des éléments en 3D sont dénués de texture alors que les éléments en 2D sont très détaillés. Cela donne l’impression d’un jeu auquel il manquerait des textures. De plus, les animations sont trop simplifiées et donne un coté « manga animé » qui ne colle pas du tout à l’ambiance. En mince contrepartie, le jeu est très fluide.

Un dernier mot enfin sur la durée de vie. En mode normal il m’a fallu 43 minutes pour terminer le jeu (c’est marqué à la fin), avec des interruptions en prenant des captures d’écran. Le mode difficile n’apporte rien de plus : on a simplement une seule vie.