Je règle mon siège baquet, allumage du moteur, il réagit au quart de tour, premier tour de roues et je m'élance dans un des cinq modes de jeu proposé par Real Racing.

Je me chauffe doucement en time trial «solo» histoire de prendre la «bête» en main, on n'apprivoise pas un V8 comme ça , je fais un premier repérage des circuits pour casser les chronos dans le premier mode multi, un time trial à l'échelle … Mondiale ! Vous pourrez vous connecter à l'aide de vos identifiants «cloudcell», les possesseurs de Flight Control seront ravis, pour les autres la création du compte se fait dans le navigateur, et est indispensable pour pouvoir jouer en multi.

Je peux ensuite défier mes potes pilotes (du moins c'est ce qu'ils pensent), en réseau local grâce au Wifi, le gravier je vous le sers avec ou sans sel !

Avant de me lancer dans le grand bain du mode carrière, je fais une petite «course rapide» pour me frotter un peu aux pilotes dirigés par l'IA et voir ce qu'ils ont dans le ventre.

Vient ensuite le grand moment, je me jette corps et âmes dans une carrière solo sur 57 épreuves et une douzaine de circuit. Je débute avec peu de choix de voiture, mais chaque victoire me débloque des bolides toujours plus puissants, divisés en trois classes, de la petite nerveuse à la «muscle car» en passant par les super tourisme, de quoi bruler la gomme dans les courbes.

Je commence dans la catégorie C, mes adversaires sont lents, ça permet de me familiariser avec les différentes épreuves, course d'endurance, mini championnat (en 3 courses) etc.

Déjà après quelques tour de pistes, les sensations sont bonnes. La prise en main de mon véhicule est excellente (la gestion de l'accéléromètre est quasi parfaite et réglable à volonté), comme je ne connais pas encore les circuits par cœur, je peux être aidé par l'assistance au freinage, l'accélérateur est automatique tout comme le passage des vitesses, mais je pourrai désactiver toutes ces aides quand bon me semblera. Ce sera même indispensable en catégorie  A, mes adversaires me chatouillent les pares-chocs arrière un peu trop souvent à mon goût, ils sont agressifs et n'hésitent pas à me pousser si je traine.

Une fois réglés ces détails, comme cette musique un peu trop envahissante mais néanmoins de qualité pour un jeu de caisse, j'aime entendre ronronner mon moteur, j'accélère en appuyant n'importe où sur la droite de mon écran et mes freins sur la partie gauche. Pour les plus fragiles (chochottes) d'entre vous qui ont mal au cœur après deux virages, vous pourrez  désactiver l'effet d'inclinaison de l'écran (à chaque coup de volant), un passage rapide dans les options et le tour est joué.

En parlant de volant, pour piloter j'agite mon appareil comme l'organe circulaire d'une voiture, la précision est de mise mais gare aux gestes parasites, c'est direct sortie de piste. En parlant de contrôle du véhicule, pour les allergiques de la vue cockpit, qui est tout simplement géniale dans Real Racing, une deuxième caméra derrière le véhicule est disponible simplement en effleurant délicatement de vos gros doigts l'icône caméra en haut à droite de l'écran.

Pour tout vous avouer, j'aime faire coucou à mon public en passant dans la grande ligne droite des stands, le problème c'est qu'il n'y a pas foule, au bord de la piste c'est à la limite du désert, mais c'est le prix à payer pour une 3D fluide. Les voitures, les décors, les circuits (l'asphalte et vibreurs), aucuns détails ne manque, tout est graphiquement impeccable, le framerate est irréprochable et l'animation ne souffre d'aucun ralentissement. Quant aux sensations de vitesse, dès que vous débloquez la deuxième catégorie de voiture, vous allez en prendre plein les yeux.