Til Morning's Light se présente un peu comme une mixture de différents genres. Un peu de survival-horror par ci, un peu d'aventure par là, et même quelques petites touches de baston tactile. Et le résultat final est...bah, c'est correct. Le jeu cible clairement un jeune public à la recherche d'expériences de jeu plus riches, et si cela ne nous satisfait pas entièrement, il y'a quand même beaucoup de choses intéressantes malgré ses quelques défauts. Le jeu démarre alors qu'on est poussé dans un manoir hanté par quelques sociopathes qui prétendent être vos amis. Sérieusement, notre héroine devrait vraiment se poser des questions sur ses fréquentations. Bref, à partir de là, on aura qu'un seul objectif : s'échapper.    Bien sûr, étant coincée dans un manoir hanté, c'est plus facile à dire qu'à faire, et il faudra résoudre des énigmes afin de pouvoir se tirer de là. Le côté survival-horror pour enfants fonctionne bien et Til Morning's Light aurait très bien pu s'appeler "Mon premier Resident Evil". Les casse-tête ne sont pas particulièrement macabres, mais elles impliquent de trouver la bonne clé pour ouvrir la bonne porte, glisser des blocs ou encore combiner des objets. Du très classique, en somme. Et c'est une expérience tout à fait plaisante. On fera pas mal d'allers-retours comme le veut la tradition, mais tout ce qu'on a besoin de trouver est repérable facilement et les énigmes ne sont jamais trop farfelues ou compliquées, on n'est pas dans un point n' click. Pour ce qui est des combats, ils se présentent la plupart du temps sous forme de QuickTime Events. Il faudra tapoter l'écran au bon moment afin d'attaquer un monstre, et en cas d'échec notre personnage prendra des dégâts.   Si tout fonctionne plutôt bien, le seul gros point faible de Til Morning's Light est son manque flagrant d'identité. Si on reconnaît bien ses sources d'inspiration, ce mélange d'idées et de mécaniques de jeu n'arrivent pas à se mélanger dans un tout cohérent. Si le dernier-né de WayForward est amusant et que les jeunes joueurs apprécieront certainement leur effort, il reste un sentiment de gâchis en pensant à ce qu'il aurait pu être avec une direction artistique plus marquée afin de lier le tout.