Le contenu du jeu iPhone étant identique à celui de la version mobile, ce test reprend en partie le contenu du précédent.

Bien que Wolfenstein, le jeu original sorti en 1992, tout comme ses diverses suites et adaptations (notamment Wolfenstein 3D Classic, sur iPhone), soit un FPS, cette version iPhone est résolument un jeu de rôle pur et dur. Seuls l’univers et le scénario sont tirés de Wolfenstein. Le scénario : alors que la fin de la seconde guerre mondiale approche et que le régime nazi touche à sa fin, la division paranormale de l’Axe continue ses expérimentations sur les morts-vivants et les démons afin de trouver l’arme qui renversera le cours de la guerre.

A la tête d’une unité d’élite, on se retrouve donc envoyé au château Wolfenstein pour éliminer cette menace pour l’humanité. Manque de chance, notre unité se fait capturer et l’on se retrouve prisonnier. C’est ainsi que commence l’histoire. Armé uniquement de nos poings et de nos pieds au début, on ramassera au fil de l’aventure des armes de plus en plus puissantes : pistolets, fusil mitrailleur, snipe, lance-flammes, dynamite.

Même si certaines armes sont simplement des versions plus puissantes d’autres, la diversité des armes apporte aux combats des options stratégiques intéressantes. Le lance-flammes inflige des dégâts sur la durée, le coup de pied, bien qu’infligeant peu de dégâts, permet de repousser notre cible une case plus loin, la dynamite s’attache à un ennemi pour infliger d’importants dégâts de zone quelques tours plus tard, etc.

Le gameplay de Wolfenstein RPG reste celui d’un jeu de rôle très classique (limite rétro même) : à chaque tour on effectue une action (déplacement, attaque ou utilisation d’objet) et nos ennemis font de même. Tuer des ennemis et détruire des objets rapporte de l’expérience, qui nous fait monter de niveau et nous rend plus fort, plus résistant, etc. En explorant les vastes niveaux du jeu, on ramasse armes, munitions, kits de soin et seringues de bonus, que l’on utilisera dans les situations difficiles.

L’univers du jeu est bourré d’humour et de référence à d’autres jeux (Id Software en particulier). Le jeu comporte des dizaines de livres et de pierres tombales à lire, comportant chacun une petite phrase amusante. L’aventure est également parsemée de dialogues et de « cinématiques » nous plongeant dans cet étrange mais réussi mélange d’horreur et d’humour.

Pour prolonger la durée de vie, Wolfenstein RPG comprend deux mini-jeux (un jeu de lancé de poulet et un jeu de hasard) sans grand intérêt et trois modes de difficulté. Le niveau facile porte bien son nom et proposera peu de challenge, alors que le mode difficile obligera même les habitués du genre à prendre leurs précautions.

Graphiquement, le jeu reprend le style encore cartoon de la version mobile, mais avec des personnages et des animations plus détaillées. Les graphismes sont loin d'être incroyable, vu qu'il s'agit d'un jeu au tour par tour et sans une liberté totale de mouvement, mais le soin apporté aux dessins et l'ambiance graphique seconde guerre mondiale apporte au jeu une l'ambiance réussie. La fluidité totale apportée par la puisse de l'iPhone rend les chargements quasi-instantanés et les actions immédiates.

Enfin, il est agréable de constater que Firemint a véritablement repensé l'interface pour l'iPhone. La plupart des actions sont accessibles directement depuis l'interface du jeu (sans passer par les menus), les différents modes de contrôle sont bien réactifs et intuitifs.