Vous incarnez Thomas Warden qui doit aller à l’hôpital de Grim Oak. Sa femme y est en effet docteur. Lorsque cette dernière va l’appeler et lui demander de retrouver sa fille, il va paniquer et se rendre dans cette vieille bâtisse peu sympathique plongée dans la pénombre. C’est ici que commence votre aventure, entre horreur et damnation, la peur ne fait finalement que commencer.

Rapidement, Thomas va se rendre compte que ce n’est pas un hôpital comme les autres et que des horreurs rodent dans l’obscurité. Des horreurs qu’il ne vaut mieux pas croiser, et c’est pour cela que vous aurez à votre disposition une lanterne ou une lampe torche pour éclairer votre chemin. Ces objets vous seront d’autant plus utiles, car ils vous permettront de sauver les patients laissés mystérieusement à l’abandon dans les différentes pièces que vous parcourrez.

Si le but premier de Darkest Fear est bien évidemment de retrouver votre femme et votre fille, le second objectif sera de percer le mystère, tout en sauvant un maximum de personne. Les patients que vous devrez sauver sont assis, en approchant votre lanterne près d’eux, ils reprendront connaissance, mais pour qu’il reste éveillé, veillez à les mettre en contact avec une source de lumière de manière constante, en ouvrant une fenêtre par exemple.

Durant votre aventure, vous trouverez d’autres patients, cette fois-ci bien vivant et en pleine forme, qui vous donneront des conseils pour ouvrir une porte, ou trouver une clef. Bien sûr, ils se feront de plus en plus rares pour rendre la tâche plus difficile encore. Les niveaux sont courts, bien que le challenge de sauver tous les patients demandent plus de temps.

Le casse-tête principal sera de trouver des sources de lumière, cela peut être une cheminée, une fenêtre et bien d’autres choses. Car si vous vous aventurez dans l’ombre de l’hôpital, une créature vous attaquera, vous faisant perdre une vie. Le total de vie pourra être augmenté selon le nombre de patients que vous sauverez à chaque niveau. Le gameplay se repose entièrement sur ça et vous fera parfois perdre le peu de cheveux qu’il vous reste, en vue du dessus, vous devrez diriger votre personnage dans un décor grâce à vos doigts. Le problème vient de la jouabilité qui n’est définitivement pas pratique.

Là où des jeux comme Minigore se distinguent par des joysticks virtuels, dans Darkest Fear il n’en est rien. En effet, votre personnage avancera là où vous poserez votre doigt, inutile d’essayer de le faire glisser sur l’écran pour qu’il change de direction automatiquement, il ne le fera pas puisque vous devrez vous résoudre à tapoter l’écran à la recherche d’un pixel acceptant de le faire avancer tout droit, ou de le faire tourner à gauche. C’est rigide et franchement énervant à la longue, car la rapidité d’action n’est pas présente et peut parfois faire mourir votre personnage à cause d’une fausse manipulation de votre part.

Graphiquement, le jeu n’a que très peu évolué par rapport à la version mobile. Les graphismes sont toujours en 2D avec une impression de 3D sur les décors, mais ce n’est pas ce que l’on attend d’un titre sur iPhone. Toutefois, l’atmosphère sombre et lourde est bien retranscrite même si, portable oblige, la « terrifiante aventure » n’est pas vraiment au rendez-vous. La bande-son est aussi très sommaire, pratiquement toujours le même thème remixé et en qualité midi. Difficile d’entrer dans l’ambiance avec  des vieux bruitages dignes des jeux d’aventure PC des années 90.