Babel Rising vous met dans la peau d’un dieu, oui, un être suprême, et vous allez devoir empêcher la construction de la mythique tour de Babel. Les humains veulent en effet vous parler -vous en faire voir de toutes les couleurs- et pour se faire, ils essayent de la construire par tous les moyens. Vous disposez donc de différents pouvoirs afin d’en sacrifier un maximum de victimes.

A votre bon vouloir : la foudre qui électrisera vos ennemis, un tsunami, pour faire de la vague ou encore des tremblements de terre. Seul problème, pour les envoyer, il faudra patienter le temps d’un petit chargement et c’est notamment pendant cette attente que les ennemis afflueront. Le principe reste donc sensiblement identique à un jeu de type "tower defense en temps réél" de base, mais les pouvoirs en questions disposent de facultés très différentes à chaque fois.

La foudre vous permettra de tuer plusieurs humains, mais sera plus lente à la recharge, tandis que le doigt vengeur n’en sacrifiera qu’un seul. Et mine de rien, Babel Rising est extrêmement tactique et il faudra utiliser vos dons avec soins sinon vous vous retrouverez très vite surmené.

L’iPhone est utilisé à son maximum puisque si l’écran tactile est bien évidemment au cœur du gameplay, l’accéléromètre lui s’utilisera pour lancer une attaque dévastatrice : le tremblement de terre. Vous n’aurez qu’à secouer votre iPhone / iPod Touch, bien que cette option ne soit pas constamment disponible. Le simple fait de battre des records de temps avant que les humains n'aient fini de construire la tour permettra à Babel Rising de se jouer durant une pause ou lors de vos voyages en métro, mais pas durant plusieurs heures, la faute au défaut principal du genre : la répétitivité.

Graphiquement, on retrouve la patte du studio français White Birds avec une interface claire et une gestion des humains plus que sympathiques. Ils sont surtout drôles, car n’hésitent pas à vous charrier lorsqu’ils arrivent à construire quelque chose. Les effets météo restent basiques et ne n'emballeront pas les foules puisque l’on a déjà vu mieux sur iPhone. Le titre souffre également d’un univers peu engageant de par son décor qui ne change pas du tout. Mais le jeu a le mérite de ne pas ramer, et ce, malgré des dizaines de petits humains à l’écran. Pour l’anecdote, c’est White Birds Productions qui a développé Babel Rising, studio à qui l’on doit L’ile Noyée, Paradise ou encore Nikopol sur PC.

Le principe même du Tower Defense aide grandement Babel Rising à s’imposer plus ou moins entre vos petits doigts. Nul ne doute donc qu’à terme, cela lui réussisse.