Données relatives au jeu

  • Jeu match3 type « Bejeweld like ».
  • En français intégral.
  • Durée de vie approximative infinie.
  • Compter entre 5 et 10 minutes par cession.
  • Jeu composé infini découpé en niveaux, 3 univers, 1mode de jeu 1 niveau de difficulté.
  • Contrôle par touches sensitives. Pas d’utilisation de l’accéléromètre.

Dédicace aux maniaques du rangement.

Egg Ball propose avec Woolly Factory un certain renouveau du match 3. Reprenant le gameplay d’un "Bejeweld" ou d'un "Call of Atlantis", on retrouve une grille sur laquelle sont placés des éléments de couleurs et de formes différentes. Le but du jeu étant de les associer par groupes de trois, afin de les faire disparaitre et d’en faire apparaître de nouveau. Un nombre précis d’association à réaliser permet de changer de niveau et de découvrir de nouveaux éléments, mais aussi une difficulté un peu plus accrues à chaque fois. Une barre de temps régit tout ce petit monde et décroit entre chaque nouvelle association. Attention à ne pas la faire tomber à zéro, sinon, c’est le game over assuré.

Une bien belle étagère.

La force du soft réside clairement dans sa réalisation. Graphiquement irréprochable avec un style rétro steampunk, on surfe sur la mode années trente, mise en place avec Bioshock. Agréable et rafraichissant, ce choix est soutenu par une ambiance musicale du même cru, qui colle à l’univers et souligne bien le gameplay.

On apprécie également la stabilité du jeu et sa jouabilité instinctive qui permet de s’immerger très vite dans cet univers particulier. De même le gameplay très nerveux alliant stratégie et réflexe est particulièrement addictif. Il est renforcé par une petite subtilité qui permet de déplacer des blocs pendant que des associations explosent et disparaissent et, ainsi, de faire dans la foulée des combos de folie.

On notera aussi une originalité bien sympa. En bas de la zone de jeu, de petites animations se déroulent lorsque l’on joue et sont directement associées à nos actions. Ainsi lorsque l’on fait disparaitre des groupes d’éléments, un petit wagon achemine tout le contenu à une usine où un personnage réceptionne le tout. Parfaitement inutile d’un point de vue ludique, mais terriblement sympathique, cet ajout est un vrai plus qui rend les personnages attachants et l’univers crédible.

Une étagère un peu vide.

Si Egg Ball]] et Yubaba ont réussi une belle prouesse de réalisation avec ce jeu agréable à jouer, beau et bien sonorisé, il en va tout autrement du contenu et de l’aspect fun.
Comme beaucoup de jeu ces temps-ci, [[Woolly Factory souffre d’un réel manque de contenu et surtout d’une sécheresse affligeante en terme d’originalité. Pas de bonus, hormis une case qui fait péter un groupe de bloc de même couleur, un seul malus avec un bloc fixe qui vient gêner la création d’associations. On fait difficilement plus pauvre.

Si le jeu était pourvu de bonnes idées pour renouveler un gameplay archi éculé, on passerait bien l’éponge, mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Et pour enfoncer le clou, on se contentera d’un seul et unique mode de jeu dont on finir par se lasser au bout de quelques temps. Heureusement une maj est dans les tuyaux et devrait pointé le bout de son nez dans les jours qui suivent. Wait and see.