L’idée de Paperboy est assez bien trouvée… Le joueur incarne un jeune garçon livreur de journaux, sillonnant une ville à vélo. Objectif : lui faire livrer ses « papers » en temps et en heure, tout en évitant différents obstacles rencontrés sur sa route. Le garçon devra mener toutes ses missions à terme afin de gagner son argent de poche.

D’emblée, les plus nostalgiques pourront jouer à la version classique, plus proche du Paperboy des années 80, les autres pouvant choisir la version en 3 D isométrique. Les deux versions (dont seuls les graphismes changent) sont du reste assez réussies. Il s’agit tout d’abord de viser avec talent, car pas question de s’arrêter devant chaque maison : on lance le journal tout en continuant de pédaler.

Il convient donc de placer le journal devant la porte de l’abonné, et non dans une fenêtre ou un garage. A cela s’ajoutent de nombreux obstacles de parcours, rendant chaque nouvelle tournée plus délicate. Voitures, chiens agressifs, tondeuses à gazon, route endommagée, poubelles… Vous devrez passer sur les routes, les trottoirs, les jardins, et développer des réflexes à toute épreuve.

Le principe de Paperboy, malgré son âge, reste original car assez unique en son genre. Le titre, s’il a peut-être un peu vieilli, a su rester fun et dynamique. Toute partie demande une réactivité de chaque instant, exigeant de gérer en même temps deux gameplays assez différents : envoyer les journaux aux bons endroits, et éviter les obstacles. Là est sans doute tout le secret du succès de Paperboy.

Cependant, si les premiers niveaux sont très amusants, le principe du jeu n’est pas doté d’une très longue durée de vie. Et seuls les plus grands adeptes de notre garçon-livreur risquent de ne pas se lasser, les niveaux supérieurs rendant les parties bien trop répétitives.