La 3D dans Dead or Alive : Dimensions
Si on déplore un aliasing qui fera mal aux yeux lors des premiers combats, on restera toutefois satisfait du résultat. Malgré tout, une fois habitué, on ne peut que  regretter le cruel manque de rythme qui intervient dès que la 3D est activée. Le framerate baisse, quelques ralentissements sont aussi au programme en plein combat : fâcheux. Édité par Nintendo]] en Europe, ce nouvel épisode pour la série Dead or Alive (DoA pour les intimes) était attendu de pied ferme par une horde de fans. Il faut dire que cela fait quelques années déjà que l’on a plus revu les sublimes combattants, le dernier épisode datant tout de même de 2008 avec Dead or Alive 4 sur Xbox 360. En l’état, le concept n’a rien de vraiment très original, vous disposez de plusieurs challengers que vous devez faire combattre au sein d’une arène ouverte. Mais là où les choses deviennent intéressantes, c’est dans la panoplie de personnage proposée puisque la série donne lieu à des affrontements torrides entre jeunes filles sexy sur fond de scénario plus ou moins concluant. Grosses poitrines et petits crient sont donc légion et [[Dead or Alive : Dimensions ne déroge pas à la règle.

On retrouve à la tête du projet la célèbre Team Ninja. Ces développeurs n’ont plus grand-chose à prouver et pourtant, ce DoA : Dimensions démontre encore une fois que malgré les limitations d’une simple cartouche, il est possible de proposer quelque chose de particulièrement séduisant. Le contenu d’abord puisque cet opus rassemble pas moins de 25 combattants qu’il faudra débloquer au fil des scénarios disponibles, et plus d’une dizaine de modes de jeu. Évidemment, si le risque est quasi nul, on assiste surtout à une amélioration de la sauce qui marche depuis les débuts de la série en 1996. Les développeurs ont souhaité rendre le gameplay plus accessible sans toutefois toucher aux fondements de la saga. Comprenez que vous n’aurez plus les combats qui ne peuvent être gagnés sauf si l’on possède un skill élevé. Une approche nettement plus grand public qui permet à la jouabilité de se refaire une seconde jeunesse.

Si les boutons sont très largement mis à contribution au sein d’un modèle classique (vous pouvez attaquer ou encore contrer les attaques de votre adversaire) permettant d’accéder à des combos que l’on pensait au départ réservés aux fans des jeux de combat, il est inutile de préciser que la série y gagne en nervosité et d’ailleurs, vous aurez droit à plusieurs jouabilités. Si vous choisissez la plus facile, l’écran du bas affichera les boutons à presser afin d’effectuer un combo dévastateur dès lors que vous commencerez à batailler durs. La plus difficile consistera à utiliser l’écran tactile pour sélectionner vos attaques. Évidemment, cela demandera un entrainement redoutable surtout à haut niveau puisqu’il faudra à la fois chercher les combos qui feront la différence en arène, tout en le faisant rapidement. Pour corser le tout, Dead or Alive : Dimensions reprend la bonne idée que l’on retrouvait dans le quatrième épisode, à savoir les arènes ouvertes et dynamiques. Elles seront parfois essentielles pour l’issue finale d’un combat. En effet, dès lors que vous vous approcherez trop près d’une barrière ou d’un précipice, vous pourrez faire chavirer votre adversaire afin que ce dernier tombe et qu’il se fasse (très) mal. Sa vie diminuera, vous laissant parfois le champ libre pour l’achever.

Le contenu est donc plutôt complet, surtout qu’il faut rajouter à cela un mode scénario bien mieux travaillé qu’un Super Street Fighter par exemple avec un nombre impressionnant de cinématiques permettant de revivre les évènements des précédents épisodes. Au fil de vos exploits, vous débloquerez des figurines, des arènes ou encore des costumes supplémentaires. Et si tout cela ne vous suffisait pas, les modes multijoueurs ne manquent pas, que ce soit en ligne ou avec une autre console. Là où Dead or Alive : Dimensions pèche, c’est sans aucun doute du côté de ses graphismes. Loin d’être au niveau de son concurrent direct, le jeu de combat de Tecmo s’en sort toutefois relativement bien sans faire vraiment d’étincelles. Pourri par un aliasing particulièrement présent, les décors manquent de réalismes et de vies. La modélisation des personnages est loin d’être convaincante même si certaines animations sont franchement réussies. Les cinématiques elles, sont d’une rare qualité, chapeau bas.