Rien ne va plus au pays des kiwis où l’éditeur français ne serait plus vraiment en odeur de sainteté. Nos confrères de Games.ON.neT viennent en effet de publier les propos de Glenn Watson, un ancien employé de [[Gameloft]] qui nous apprend que les conditions de travail seraient des plus catastrophiques. Plutôt jeune, la branche néo-zélandaise du groupe aurait en effet multiplié les heures supplémentaires afin de démontrer ses capacités à la maison-mère.

L’homme indique qu’il « n’était pas rare de commencer à 9h30 [du matin] pour terminer à 2h30 [du matin], et revenir par le lendemain à 8h30 [du matin] », et que ce n’est qu’après avoir « travaillé 14 heures par jour, week-end compris, que j’ai décidé de démissionner ». Toujours selon Games.ON.neT, les heures supplémentaires seraient dues à des délais imposés par [[Gameloft]] qui n’hésiterait pas à faire pression sur ses employés afin d’obtenir un meilleur rendement. L’éditeur français se retranche derrière des clauses contractuelles obscures qui précisent qu’il « n’est pas obligatoire de dépasser ses heures de travail » et qu’elles peuvent par ailleurs « ne pas être payées ».

Tout en précisant que les conditions de recrutement étaient étrangement souples (beaucoup de jeunes développeurs, moins prompts à négocier les heures, selon lui), Glenn Watson indique par ailleurs que [[Gameloft]] lui aurait demandé de « s’excuser pour avoir reporté les problèmes sur les épaules des autres ».

Contacté par nos soins, [[Gameloft]] n’a bien évidemment pas souhaité réagir officiellement. En revanche, selon nos informations, la branche française est en ébullition après la publication de ces informations, notre source nous précise par ailleurs que ces accusations seraient « hâtives, car il ne semblait pas travailler depuis longtemps chez nous » et que l’éditeur emploi plus de « 4000 développeurs dans le monde sans qu’il n’y ait de plaintes sur les heures de travail accumulées ». Une absence de plainte à mettre sur le compte des clauses de confidentialités et des problèmes futurs que peuvent engranger de telles accusations. Problèmes qu’accepte néanmoins Glenn Watson qui souhaite « s’assurer que plus personne ne subira de telles conditions ordurières ».

(Via iGeneration)