La 3D dans Mario Kart 7
De la part de Nintendo, on était habitué à mieux. Le relief n'apporte au final pas grand chose malgré des décors vastes. La 3D a au moins le mérite de ne pas faire mal aux yeux trop rapidement, mais elle peut tout à fait être désactivée sans problème. Pas une console Nintendo]] n’existe sans son épisode de Mario Kart. Année après année, on pourrait alors se dire que la sauce a finalement tourné et qu’elle n’amuse plus vraiment, et pourtant non. [[Nintendo]] a toujours su raviver la flamme des fans nostalgiques ou tout simplement du nouveau public qui viennent à peine de découvrir la console qu’ils tiennent entre leurs mains.  Et pour Noël, le constructeur japonais propose son jeu de kart en compilant de nombreux anciens circuits comme il avait l’habitude de faire, tout en ajoutant des niveaux inédits. Au final, et difficile de ne pas l’admettre, il s’agit là d’un jeu complet, riche et doté d’une diversité à tomber.

Le principe de Mario Kart reste le même, vous incarnez tour à tour les mascottes de la firme nipponne afin de remporter des courses et propulser votre joueur premier. À cela s’ajoute la possibilité de pouvoir customiser son héros en débloquant divers objets utilisables sur le kart et augmentant la vitesse, la tenue de course ou l’accélération, ainsi que le vol. Pour ce faire, il vous faudra attraper des pièces au cours de vos courses endiablées, pièces que vous risquerez de perdre à tout moment si vous vous faites toucher par une carapace rouge, verte ou bleue, ou bien si vous percutez malencontreusement un élément du décor. Si vous réussissez à toutes les avoir en fin de course et dans le mode championnat, vous aurez en plus droit à la note étoilée maximale (sur trois). Rien que le mode championnat vous demandera donc un certain investissement, surtout si vous souhaitez découvrir toutes les fins avec l’ensemble des personnages jouables. À ce propos, on notera évidemment la présence de Mario, Luigi ou encore Yoshi, sans oublier Bowser ou Peach avec quelques petits nouveaux en prime.

Et ce n’est pas fini… Les modes multi offrent également un tas de façon de s’amuser. Entre les courses classiques, la possibilité de crever des ballons à tout va, ou la course aux pièces, il y a de quoi faire. Le tout est d’ailleurs complété par deux modes multi. Le premier se joue sans fil avec d’autres consoles à proximité, pour lesquelles vous pourrez même partager le jeu sans qu’elles l’aient tout en proposant le même contenu à l’exception des coureurs, tandis que le second pourra être joué en WiFi, autrement dit en ligne avec des joueurs du monde entier. Si ce système reste malheureusement archaïque avec les increvables codes amis, et un matchmaking inexistant, le fun est présent et lag quasiment pas. Joli travail.

[[Nintendo]] a également souhaité reprendre les bonnes idées de l’épisode Wii tout en les faisant évoluer dans le bon sens. Le système de saut est toujours une très bonne idée, tandis que l’ajout du deltaplane est l’innovation majeure qui offre une dose d’imprévue dans les circuits qui l’utilisent. On notera également l’apparition de passages se déroulant sous l’eau anecdotique, mais pas pour autant inintéressante.

[[Mario Kart 7 est donc le premier épisode de la vénérable série sur Nintendo 3DS. Mais moins d’un an après la sortie de la console, difficile de s’attendre à une claque graphique. Cela dit, la diversité et la taille des différents circuits sont deux éléments à prendre en compte et qui montrent que finalement, le passage de flambeaux entre la DS et la 3DS s’est finalement passé assez logiquement. Ça bouge de partout, tout est en mouvement et les circuits de la version N64 sont encore plus réussis qu’à l’époque.