Pour ceux qui n’auraient pas eu la possibilité de découvrir Reckless Racing premier du nom, sachez, que cette suite, Reckless Racing 2 propose à peu près la même chose mais avec de nombreuses améliorations. La première d’entre elles provient du contenu. Dans le premier opus, on pilotait des voitures lors de courses assez peu nombreuses et la victoire à chacune d’entre elles nous amenait assez vite à la fin du jeu. Cette fois ci il est question de piloter divers véhicules dans un nombre assez conséquent de championnats (12 championnats comprenant 3 à 6 courses chacun). Notre classement lors de ces compétitions nous permettant de récolter quelques fonds afin d’améliorer notre bolide en customisant sa mécanique (moteur, roue, adhérence) ou son visuel (couleur, teinte des vitres et jantes). Si malgré les diverses améliorations apportées, la voiture modifiées ne fait plus l’affaire face à des adversaires de plus en plus coriaces, alors il sera question d’en changer et de choisir parmi les 17 disponibles. Bien évidemment, comme vous risquez de manquer de monnaie, une boutique d’achats in-app vous permet d’en récupérer assez facilement. Bref, vous l’aurez compris, ce Reckless Racing 2 s’inscrit dans la mouvance actuelle proposant beaucoup de contenu à débloquer et une durée de vie conséquente. De plus, afin de ne pas frustrer les plus exigeants, plusieurs modes de jeu ont été ajoutés. Ainsi outre les courses en championnat, il sera maintenant possible de participer à des challenges, des événements ou des courses en multiplayer (en ligne).

Bon disons le simplement, ces quelques modes de jeu supplémentaires n’apportent rien de vraiment excitant. Le mode challenge propose de jouer des courses avec des objectifs précis (finir troisième …), le mode event est un mode libre dans lequel on peut rejouer les courses du championnat à loisir et enfin le mode multi propose de simplement remplacer les bots par de vrais concurrents. Bref aucune originalité et bien que tout ces ajouts soient un plus pour la durée de vie, ils n’apportent rien d’inoubliable. On appréciera tout de même le mode multi qui est bien réalisé et très fréquenté et pourrait vous accrocher quelques heures.

Pour ce qui est du gameplay, le jeu se joue de manière très intuitive avec des boutons de bases pour tourner, accélérer et freiner. Une option permet de configurer les commandes selon divers modèles (volants, tilt, droitier, gaucher…) et dans l’ensemble, on n’éprouve aucune difficulté liée à l’écran tactile. Les concurrents ne sont pas imbattables et le jeu propose d’adapter leur difficulté en fonction de nos compétences. Un bon point, même si globalement le jeu manque un peu de challenge. On aurait apprécié que les adversaires se montrent plus virulents en essayant de nous envoyer dans le décor par exemple.

Malheureusement ces derniers ne semblent pas bénéficier d’une véritable IA et comme dans Real Racing donnent l’impression de suivre un rail. Résultat on les percute souvent sans effets. Un peu dommage pour un jeu qui se veut arcade. C’est d’ailleurs le principal reproche que l’on peut faire à ce Reckless Racing 2, il se prend trop au sérieux. Ne comptez pas découvrir un univers un peu loufoque avec des courses nerveuses façon stock-car. Ici on pilote et on essaie de prendre les virages à la corde pour ne pas perdre trop de temps. On n’est pas dans de la simulation, mais ne cherchez pas une pointe d’originalité ou d’humour, il n’y en a pas. Dommage. Pour en finir sur le gameplay on notera tout de même une petite particularité que l’on pourrait croire empruntée à [[Draw Race 2]]. Un tracé vert apparaît en permanence sur la route pour nous indiquer le parcours idéal. Une excellente idée qui permet d’anticiper les virages et qui mériterait d’être reprise dans d’autres titres.

Un point sur la réalisation. Graphiquement le jeu est très sympas et propose une 3D assez douce avec des textures colorées et lumineuses qui apportent beaucoup de fraîcheur aux environnements. Les modèles des voitures sans être originaux sont assez variés et les divers effets spéciaux qui les accompagnent sont vraiment sympathiques. On regrettera en revanche la partie son, dont les musiques technoïdes soûlantes gâchent l’univers du jeu et les bruitages discrets et quelconques ne renforcent pas du tout l’action. Enfin, les menus sont bien réalisés, mais le nombre d’informations présentes les rend touffus et déconcertants au début. Après quelques parties on finit par comprendre l’utilité de chaque information et on s’y habitue.