La 3D dans Mario & Sonic aux JO : Londres 2012
Qu'on se le dise, son utilité est plus que limitée et l'on ne s'aperçoit quasiment jamais de son apparition. C'est dommage, car son utilisation aurait pu apporter de vraies innovations de gameplay. Dévoilé en grande pompe à la GamesCom dans une version jouable, le portage 3DS n’a pas grand-chose à envier à son grand frère sur Wii. La console de salon de Nintendo étant en fin de vie, il fallait bien que Sega trouve le moyen de rentabiliser la licence. Comme dans les les précédents Jeux olympiques sur console, vous incarnez des personnages bien connus de l’univers Mario et des sagas Sonic, notamment Luigi ou Tails - qui seront dans un premier temps géré par la console. Ici, on troque donc les épreuves hivernales pour une arrivée en pleine saison estivale. De quoi changer le concept des 50 épreuves disponibles ? Pas vraiment, car à l’instar d’un Mario Party, Sega a eu un peu de mal à véritablement innover, préférant dans la plupart des cas, simplement changer le design pour s’adapter à la saison, sans vraiment modifier profondément le gameplay.

Le gameplay n’est d’ailleurs guère évolué, avec des mini-jeux utilisant trop souvent un seul bouton. Cela limite considérablement le challenge, et ce ne sont malheureusement pas les épreuves donnant lieu à de la coordination qui changeront la donne. On retiendra notamment le marathon qui ne vous demandera qu'un peu de dextérité pour… attraper des bouteilles d’eau.

Quant aux différents modes de jeu, on notera l’apparition d’un mode histoire qui n’en est pas vraiment un. Et outre le traditionnel scénario assez limité qui ne devrait pas franchement vous tenir en haleine, on appréciera la possibilité de jouer à plusieurs. Si le fun est moins au rendez-vous que sur un Mario Party, certaines épreuves donnent toutefois lieu à quelques fous rires. Pour les plus solitaires, le classement en ligne devrait vous permettre d’aligner les bons scores et ainsi de vous confronter aux autres sachant qu’il n’est malheureusement pas possible de trouver des concurrents sur Internet, et ainsi les affronter sur les mini-jeux disponibles.

Assez inégal dans l’ensemble, ce nouvel épisode de la saga olympique et fun de Sega ne se fait donc pas sans anicroche. Les graphismes sont plutôt colorés, mais les animations des épreuves et des personnages auraient gagné à tirer un peu plus parti de la puissance de la console. À réserver aux plus jeunes, et à un prix nettement inférieur aux 50€ demandés.