Lors de notre dernière rencontre, le studio français Pastagames]] nous avait confié travailler sur un gros pour un éditeur important, sans pouvoir nous en dire plus pour des questions de confidentialité. Le mystère est enfin levé, il s’agit de Rayman Jungle Run, un jeu exclusivement développé pour [[Ubisoft]] sur iOS (iPhone/iPad) et Android (smartphone et tablettes). Pour développer [[Rayman Jungle Run, la talentueuse équipe de Pastagames, à qui l’on doit sur mobile de très bons titres comme Pix'n Love Rush ou Burn It All, a récupéré le moteur « UbiArt » de Rayman Origins, l’a explosé en petits morceaux et à reconstruit à partir des différentes briques un jeu spécialement pensé pour le tactile. Michel Ancel, créateur de Rayman et lead designer sur Rayman Origins a également suivi de très près le projet.
Il ne s’agit donc pas d’une version mobile de Rayman Origins, bien que l’on y retrouve certains éléments en commun, à commencer par l’univers de Rayman bien sûr. Les graphismes sont très proches de ceux des versions HD du dernier opus, avec quelques simplifications néanmoins, comme des paysages de fond et de premier plan plus simples et un peu moins d’animations dans les détails du décor. L’objectif est que le jeu soit jouable à partir de matériel comme l’iPhone 3GS. Cela reste très beau et très fins et parfaitement fluide, ce qui est indispensable pour ce type de jeu.
Niveau gameplay, Rayman Jungle Run est un mélange entre un runner et un jeu de plateforme classique. On y incarne Rayman dans quarante niveaux répartis en quatre mondes. A chaque niveau, l’objectif est le même : atteindre la fin du niveau en récupérant un maximum de Lums sur son passage. Les trois premiers mondes sont entièrement jouables à un doigt, puisque notre héros avance tout seul, et qu’il suffit de taper sur l’écran pour le faire sauter. Le premier monde est très simple puisqu’il y est même impossible de mourir. La seule difficulté sera donc de parvenir à récolter tous les Lums pour obtenir le score parfait et la « dent de la mort » du niveau. Le deuxième monde introduit la possibilité de planer en effectuant un deuxième coup pendant un saut. Du coup, on va pouvoir jouer avec des courants d’air, allonger ou raccourcir ses sauts, etc. Le troisième monde développe encore un peu plus le gameplay avec la possibilité de courir sur les murs
Le quatrième monde enfin, ajoute une deuxième action : le célèbre coup de poing de Rayman, qui va permettre de détruire certains éléments du décor. Ici, Rayman Jungle Run se rapproche fortement d’un jeu de plateforme classique, avec tout de même toujours cette particularité : le héros avance toujours automatiquement. Bien sûr, tous les niveaux ont été pensés avec cette contrainte. Globalement c’est bien maniable et si terminer les niveaux ne pose pas trop de difficulté au début, obtenir 100/100 Lums demandera un nombre d’essai important sur les derniers niveaux. Notez que comme les précédents jeux de Pastagames, l’objectif est de faire un jeu accessible à tous, mais sans oublier les plus hardcore gamers. Pour cela, on trouvera à la fin de chaque monde un « niveau de la mort » à débloquer. En plus de son nom qui se la raconte, chaque niveau de la mort propose un défi nettement plus conséquent. Ici pas de Lums à récolter, mais un seul objectif : finir le niveau vivant. Ces niveaux sont également chronométrés et un classement en ligne est disponible, pour déterminer qui est le meilleur joueur de la mort.
Niveau infos pratiques, Rayman Jungle Run est prévu pour le 20 septembre (dans deux semaines) sur iOS (à 2,39 € en version universelle iPhone / iPad et compatible iCloud) et sur Android (probablement à 2,49 €). Après une vingtaine de minutes sur le jeu, la seule inquiétude en vue est la durée de vie du jeu qui pourrait être un peu faible pour les joueurs ne souhaitant pas obtenir tous les Lums ; à confirmer lors de notre test. Mais globalement, on a hâte de tester ça à fond, tant Rayman Jungle Run semble prometteur.
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