Gameloft]] a pour habitude de reprendre des concepts de jeux célèbres pourtant cette fois ci l’éditeur semble avoir décidé de se démarquer et nous propose un jeu inspiré de Devil May Cry et God of War mais sans jamais franchir la limite du plagiat. On applaudit donc des deux mains, d’autant que [[Wild Blood n’est pas seulement original il est aussi très réussi.

Une histoire classique dans un univers original

 Prenant essence dans un univers peu usité, celui des légendes Arthuriennes, Wild Blood nous met aux commandes de Lancelot, l’un des plus célèbres chevaliers de la table ronde et accessoirement l’amant de Guenièvre, reine du royaume d’Albion et épouse du roi Arthur. Ce dernier lorsqu’il découvre l’infidélité de sa femme décide de se venger et aveuglé par la colère, libère les pouvoirs de la sorcière Morganne. Le royaume tombe alors sous la coupe de ses sbires monstrueux qui plongent le monde dans le chaos et asservissent les villageois. C’est donc à vous preux chevalier, qu’incombe la lourde tache de libérer le pays et de la chasser.

Des graphismes impressionnants

 L’histoire n’est pas des plus originales et n’est qu’un prétexte à de l’action grasse et barbare à grands renforts de créatures difformes que l’on pourrait croire sorties d’un Dead Space ou d’un Rage. Néanmoins, il faut reconnaitre que leurs designs autant que leurs animations sont très réussis et pour son premier jeu sous Unreal, Gameloft]] a clairement mit le paquet. Si on excepte notre personnage, les graphismes sont exceptionnels avec une mention particulière pour certains décors. Les effets spéciaux ne sont pas en reste, toujours nombreux et impressionnants ils apportent au combat un aspect explosif. Bref, visuellement on ne pourra pas faire de reproches à [[Wild Blood. Niveau son, même constat, les bruitages offrent en véritable feedback et les dialogues en anglais sous titrés sont relativement bien joués (quoi que mal synchronisés). Les musiques en revanche, ne sont pas inoubliables.

De l’action brute avec un peu de finesse

 En ce qui concerne le gameplay, Wild Blood fait dans le classique. A dire vrai, on pourrait croire jouer à Dungeon Hunter 3. Lancelot se ballade avec son épée, son arc et ses haches (les armes se débloquent au fur et à mesure de l’histoire et éventuellement de nos achats) et la touche d’action permet d’infliger des coups aux ennemis automatiquement ciblés. On ne fait pas dans la finesse puisqu’il suffit de marteler comme un fou le bouton d’action pour réaliser les différents combos. Toutefois afin d’étoffer un peu les combats, on pourra réaliser quelques coups spéciaux et enchainements en jonglant avec les coups chargés (en laissant le bouton d’action enfoncé quelques secondes) et les esquives. Lancelot réalisera quelques actions spectaculaires qui donneront l’impression de jouer à un véritable Beat’em all plus qu’à un simple Hack’n Slash. On notera également la présence de la magie directement liée à l’arme que l’on utilise. D’un simple appuie sur l’une des deux touches dédiées on pourra l'employer.

Encore et toujours les achats in-app

 Dans Wild Blood, l’argent est le nerf de la guerre. On en trouvera dans les coffres, sur les cadavres de nos ennemis, en libérant des villageois ou en détruisant les différentes jarres et autres barils disséminés dans les niveaux. En l’utilisant on pourra améliorer les compétences de notre personnage ainsi que ses différentes armes et magies (exit les points d’expérience). De manière plus traditionnelle elle permettra également d’acheter des potions de vie ou de mana et de changer l’apparence de notre armure et de nos armes. Bref, il paraît évident que plus on en aura et plus le jeu sera facile. C’est d’ailleurs là un des reproches que l’on peut faire au titre : sa difficulté relevée qui aura tendance à pousser à la consommation. Evidemment, il sera possible de finir le jeu sans avoir recours aux achats in-app, mais attendez-vous à refaire plusieurs fois quelques passages. Notamment certains boss ou les séquences lourdingues de tir (à la première personne) à l’arbalète. Un point négatif dont le Wild Blood aurait bien pu se passer. Un autre de ses défauts provient de sa caméra capricieuse qui aura tendance à ne pas se replacer automatiquement ou plus simplement à se coincer dans un angle de mur. Enervant mais heureusement rarement gênant.