LittleBigPlanet, c’est une histoire d’amour avec les joueurs qui a commencé en 2008. Plusieurs années après avoir réussi à s’imposer comme une véritable licence qui compte sur PlayStation, la série revient et tente de raviver un line-up pauvre en sortie sur Vita. Face à l’un de ses concurrents les plus féroces, à savoir Rayman Origins, LittleBigPlanet peut-il réellement s’imposer en cette fin d’année ? Si le Sackboy, le héros de la série, n’a pas le charme du personnage créé par Michel Ancel, cela ne lui empêche pas d’arriver avec une bonne dose d’humour et un physique attachant. Et pour son arrivée sur la nouvelle portable de Sony, il a plus d’une corde à son arc. On ne change d’ailleurs pas une formule qui gagne, et il s’agit toujours d’un jeu de plateforme évoluant sur trois plans différents afin de venir à bout de plusieurs énigmes plus ou moins alambiquées.

L’avatar que vous contrôlez reprend ainsi ses mimiques, et ses déplacements demandant toujours un peu d’entrainement, comme un double saut, ou des sauts de mur en mur, le tout demandant d’attraper des petites bulles toujours plus nombreuses au fil des niveaux. Mais qui dit nouvel épisode, qui aussi nouveautés de gameplay, et le Sackboy apporte dans ses bagages quelques capacités inédites tout un mode grappin permettant d’atteindre des zones jusqu’alors inaccessibles. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, notez que les facultés de personnalisation du héros sont toujours bien présentes et sont donc fort logiquement accessibles grâce à vos exploits en jeu. Les fonctionnalités tactiles de la Vita sont bien évidemment mises à contribution, avec notamment des blocs à enclencher, ou des interrupteurs sur lesquels appuyer. Tout cela se fait assez naturellement, ce qui est un point plus que positif. Le gyroscope quant à lui, permet par exemple le déplacement d’objets roulants.

C’est là que le mode création entre en jeu. Non content de proposer un mode histoire à la durée de vie honnête (comptez 7h-8h), LittleBigPlanet permet comme ses ainés de télécharger ou de créer des niveaux construits de toutes pièces par les utilisateurs, et ce, gratuitement. L’écran tactile prend alors tout son sens, car pour concevoir quelque chose de cohérent, l’interface se révèle bien plus facile à prendre en main qu’à la manette. Mais si visuellement, on est bien mieux servit que sur PSP, voir même très proche du premier épisode sur PS3, on regrette tout de même les nombreux copier/coller du côté des décors, cette version Vita préférant reprendre plusieurs pans des niveaux de ces prédécesseurs. Heureusement que certaines créations disponibles en ligne permettent de s’adonner à d’autres délires plus novateurs.