Les développeurs français à l’origine du sympathique Human Defense reviennent à la charge dans un jeu d’aventure compétitif et social. RunSanity mets en scène Stan, un étudiant américain qui doit courir, courir et encore courir afin d’échapper à différents ennemis sur une plage à n’en plus finir. Vous l’aurez compris, il s‘agit d’un runner, un jeu où le héros de l’aventure court automatiquement et où il prend de la vitesse au fur et à mesure de son avancée. Une fois qu’il arrive à un rythme de croisière efficace, les premiers ennuis commencent avec tout un tas d’objets à éviter et des éléments du décor venant lui barrer la route. Mais ce n’est pas tout, car Stan est un peu un nid à ennuis et rapidement, il va même se faire poursuivre par des ennemis, à commencer par un chien machiavélique. Le système de jeu reste certes toujours le même (avec des fonds différents) mais le personnage principal peut lui être modifié. RunSanity en propose 5 au total et ils disposent tous de caractéristiques pouvant être personnalisées afin de gagner des bonus en jeu.

Au-delà de son univers décalé, RunSanity n’en demeure pas moins très classique. Les runners, c’est du déjà vu, il faut bien se l’avouer, et ce n’est pas ce nouveau jeu d’Heliceum qui va réellement changer la donne. Un scénario tenant sur un ticket de métro tente de vous mettre à l’œuvre au sein du mode solo, mais bien vite, on aura fait le tour de l’histoire afin de se concentrer sur le mode défi. Celui-ci est en relation direct avec Facebook et permet donc de défier ses amis. En clair, vous lancez l’invitation, et si la personne l’accepte, il vous est alors possible de défier son fantôme pour battre son score et son temps. Ce n’est pas vraiment un mode multi, ça utilise le principe déjà vu et revu du réseau social, mais étant donné qu’il s’agit ici de la grosse nouveauté par rapport aux autres jeux du genre, on évitera de porter un jugement trop rude sur la question.

L’interface est réactive, le jeu fonctionne par ailleurs sur des devices plus anciens comme les iPod Touch, ce qui n’est pas un mal et il possède un cachet visuel plus que sympathique. Rien de bien marquant pour autant, mais le travail est un peu plus poussé que d’habitude pour un runner.