L’annonce d’un nouveau Zelda, c’est la garantie d’un témoignage puissant et bruyant de la part des fans. Mais lorsqu’en plus, il s‘agit d’une suite au légendaire A Link to the Past, plus rien ne peut les arrêter.

Image de The Legend of Zelda : A Link to the Past 2 - le jeu 3DSDans un évènement Nintendo qui s’est tenu hier à Londres, nous avons eu l’opportunité et la surprise de pouvoir jouer à ce The Legend of Zelda : A Link Between Worlds à travers un niveau, alors que le jeu ne verra pas le jour avant la fin de l’année sur 3DS. Laissé au milieu d’un niveau tout en bas d’un donjon mystérieux, il devient alors évident que la tâche que l’on va devoir accomplir consiste à monter aux étages supérieurs. Armé d’une épée, d’un marteau et d’un arc, notre héros va devoir faire face à plusieurs obstacles et notamment des blocs qu’il faudra écraser avec cet énorme maillet. Cela a pour conséquence de supprimer l’obstacle, vous permettant de passer sans encombre et ainsi explorer la zone. Bien sûr, comme il s’agit d’un jeu Zelda, il y a beaucoup de boutons à presser, et un minimum de logique est nécessaire afin de faire en sorte que l’action de frappe sur un bouton d’une couleur donnée aura une réaction sur certains blocs de la même couleur à abaisser.

Image de The Legend of Zelda : A Link to the Past 2 - le jeu 3DSMais alors que l’on s’approche d’une zone où l’on ne peut pas avancer en raison d’un vide, le jeu nous invite à changer Link en une sorte de peinture en 2D pour qu’il puisse fusionner avec le mur et ainsi passer en vue sur le côté pour permettre une meilleure visibilité et être en mesure de se déplacer à gauche ou à droite. C’est n’est pas seulement cool, c’est surtout une fonctionnalité qui fait partie intégrante de la conception des niveaux et cela permet d’accéder à des parties du niveau qui seraient sans cela, complètement inaccessibles. Mais cette possibilité de basculer en « mode croquis » est limitée, car on ne peut rester en 2D que durant une dizaine de secondes. Une fois que le compteur ver en bas à gauche arrive à zéro, Link reprend sa forme normale et l’on doit alors attendre un peu pour reprendre cette forme atypique.

Image de The Legend of Zelda : A Link to the Past 2 - le jeu 3DSUne fois que l’on a réussi à progresser dans des parties jusqu’ici inatteignables, on découvre de nouveau des énigmes où l’on utilise le fameux marteau, mais cette fois-ci, pas question de les enfoncer pour passer, il faudra en effet les utiliser dans le but de s’envoler vers des zones surélevées. Toute l’action de ce premier aperçu ne se déroulait pas dans l’enceinte d’un donjon puisqu’il fallait partir à la découverte du monde qui l’entoure. Comme vous devez vous en douter, cette petite balade proposait également son lot de puzzle utilisant notamment le Link 2D afin de courir contre les murs que bloque le passage. C’est ce genre d’imprévus et de nouveautés au sein du jeu qui nous fait l’aimer, et le reste du niveau est plein à craquer de ce genre de moments. On a jusqu’ici droit à un niveau d’exploration on ne peut plus classique, qui se révèle finalement bien plus surprenant, tout cela dans l’unique but de progresser plus en amont, et de se saisir des clefs nécessaires pour ouvrir une porte donnant accès aux étages supérieurs.

Image de The Legend of Zelda : A Link to the Past 2 - le jeu 3DSUne fois arrivé jusqu’au bout du donjon, on se retrouve logiquement devant un boss. Ce dernier dispose de plusieurs techniques pour vous mettre à terre. Il y a le tourbillon dévastateur, mais aussi une segmentation en chenille, et il peut également vous frapper avec sa queue. Après s’être amusé à trouver son point faible et lui avoir asséné une demi-douzaine de coups bien placés avec l’épée, le boss rend l’âme. De cette trop brève démonstration, on peut être sûr que les possesseurs de Nintendo 3DS auront droit à un excellent jeu dans la plus pure tradition des Zelda. Le mécanisme des niveaux, la conception traditionnelle des donjons avec son lot de puzzles, autant de classique qui sont toutefois remis au gout du jour avec la possibilité de se « coller » au mur pour avancer. Et visuellement, il est clair que Nintendo n’a pas seulement essayé de reproduire les graphismes old-school du premier épisode. À bien des égards, si l’aspect 16-bit n’a pas été oublié, il a toutefois été réinterprété avec des modèles de personnages et des environnements en 3D. Une approche qui devrait plaire aux inconditionnels comme aux néophytes.

Dans l’ensemble, nous sommes repartis très heureux et nous sommes confiants de ce que Nintendo peut nous offrir. Nous ne pouvons désormais que patienter avant la sortie de The Legend of Zelda : A Link Between Worlds, prévue pour la fin de l’année sur 3DS.