Dans Silent Hill : The Escape, votre écran tactile et votre accéléromètre sont vos seuls atouts de survie ! Infirmières détraquées, monstres et terrifiants morts-vivants, ont décidé de vous mener la vie dure. Pour les éliminer, il vous suffira de pencher l’iPhone afin de viser et de taper sur l’écran pour tirer. Il faudra également vous déplacer à l’aide de votre doigt, que vous ferez glisser sur l’écran dans la direction vers laquelle vous souhaitez avancer.

Le but de la manoeuvre ? Sortir du labyrinthe proposé à chaque niveau, le plus rapidement possible, en évitant les voies sans issues et en trouvant des piles pour continuer à alimenter votre unique source de lumière : une petite lampe torche fébrile. Heureusement, une carte est là pour vous aider et une alerte s’affiche sur votre écran à chaque fois qu’un ennemi approche. Comme quoi, il existe de bonnes âmes pour veiller sur nous, même en enfer !

Le gameplay se révèle un peu laborieux au début, mais on finit, avec un peu d’entraînement, par s’adapter à cette nouvelle façon de shooter du zombie. Cependant, il est conseillé d’être adroit car au moindre contact avec un monstre, c’est la fin ! Et quand on tient son cœur en haleine depuis quelques minutes pour survivre, se faire tuer aussi facilement devient vite frustrant.

On appréciera autrement la technique bien trouvée pour recharger son pistolet, qui consiste à bien aligner votre recharge et le barillet sous peine de se retrouver avec l’arme à moitié chargée.

Coté ambiance, Silent Hill : The Escape est réellement réussi et donc stressant au point d’en devenir jouissif. D’ailleurs un conseil, évitez de jouer en public vous risqueriez d’attirer l’attention sur vous à force de sursauter ! Au programme : des graphismes léchés et sombres, des monstres sérieusement monstrueux, une musique et des bruitages venus d’outre-tombe, dont on profitera pleinement muni de ses écouteurs, bien évidemment ! Bref, tous les ingrédients sont réunis pour vous faire passer un véritable sale quart d’heure…

…Et le problème c’est que j’exagère à peine, il ne vous faudra peut être pas un quart d’heure pour finir le jeu mais pas loin, puisque seulement 10 niveaux le composent. Malheureusement, ceux-ci sont en plus très linéaires puisqu’il consisteront à vous rendre d’un point A à un point B, en traversant des couloirs très peu variés et en rencontrant des ennemis pas franchement variés non plus. Bon, on est presque dans le noir en même temps…