Désormais prévu pour la fin de l’année 2013 (auparavant, on l’espérait pour la fin 2011), Creatures Online est devenu depuis un free-to-play avec une forte composante online. Cet état de fait entraine une fonctionnalité à double tranchant : la connexion obligatoire. Sur iOS cependant, le jeu conservera en cache une sauvegarde au cas où vous perdiez votre 3G en cours de route (ou le WiFi), mais attention, car le titre étant annoncé comme cross-plateform, il faudra bien penser à de nouveau le synchroniser avec les serveurs du jeu pour que votre compte soit à jour. Passé cette nouvelle, on découvre un jeu qui n’a finalement pas beaucoup évolué visuellement. Évidemment, il y a eu un upgrade graphique pour éviter d’accuser le poids des années, mais globalement, la patte graphique reste la même et est plutôt satisfaisante. C’est très coloré, ça fourmille de détails, on s’amuse d’ailleurs à découvrir les mondes qui nous attendent.
Pour ceux qui ne connaissent pas la franchise, Creatures vous propose de gérer des Norns, des sortes de petits gremlins très mignons. Il s’agit en fait d’un jeu de gestion où vous devez gérer une colonie, la faire évoluer, et collectionner les Norns. Pour cela, il faut utiliser l’une des fonctionnalités principales du jeu : l’ADN. Cette donnée est importante puisque lorsque vous accouplez deux Norns, cela donne un bébé Norn complètement différent de tous vos autres Norns. Il possède certes l’ADN de ses deux parents, mais mixé, pour proposer un mélange quasiment exclusif. Depuis notre dernier aperçu en 2011, l’I.A. a du coup grandement évolué. Ils peuvent s’auto-gérer jusqu’à une certaine limite, et ont leur propre caractère qu’il faut façonner selon ce que vous voulez en faire. Ils peuvent être colériques, fous, chapardeurs, violents, mignons, sociables… tout ce que vous voulez, à condition de bien les paramétrer toujours grâce à ce fameux ADN. Chaque famille de Norn peut également donner des conseils à leur rejeton. Si vous ne les éduquez pas, une mauvaise habitude peut durer plusieurs générations.
Au fur et à mesure de votre avancée, vous aurez droit à plusieurs autres mondes. Si le premier est très simple et ne comporte aucun danger, cela pourrait vite être délicat dès que vous arpenterez des zones plus dangereuses, comme des arbres (avec des abeilles) ou des cavernes (avec des nids d’araignées). Persistant, le monde de Creatures Online continue à vivre en votre absence, et si vous ne faites pas régulièrement un tour de vos colonies, celles-ci pourront détruire les efforts que vous avez entrepris ou tout simplement mourir dans d’atroces (et stupides) souffrances. À l’instar des Sims (notamment sur la version PC), vous disposez d’objectifs à accomplir. Il vous faut par exemple vous occuper d’une plante, apprendre à un Norn à faire telle ou telle chose… autant d’éléments qui vous feront gagner de l’XP, permettant de monter en niveau et d’activer des objets, mondes et fonctionnalités. Loin d’être un sandbox, Creatures Online est surtout un jeu en ligne avec des objectifs clairement définis, même si les développeurs insistent sur le fait que le joueur pourra aussi très bien faire ce qu’il veut, sans que cela ait un impact trop fort sur son avancée.
Pour la partie free-to-play, on se rapproche d’un jeu en ligne assez classique et des codes du freemium de base sur iOS. En clair, il est question de deux monnaies, l’une virtuelle, l’autre accessible avec le temps ou avec de l’argent : les gemmes. Là encore, il ne s’agit pas d’offrir le monde aux joueurs les plus fortunés, tout cela sera finalement assez limité selon les promesses du développeur, on attendra bien évidemment d’avoir le jeu final en main avant d’imaginer l’enfer sur Terre. Mais le Creatures Online que nous avons vu tourner était bien plus abouti qu’il y a deux ans, et s’il sortait demain, cela nous paraitrait relativement normal tant la plupart des features semblent quasi-finalisées.
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