Même si l’on connait davantage Warhammer et ses nombreux petits frères comme Blood Bowl, Game Workshop a aussi dans ses bagages d’autres licences tout aussi prestigieuses, mais néanmoins méconnues de beaucoup de joueurs de JDR plateaux. C’est le cas de Chainsaw Warrior qui s’offre donc une adaptation sur smartphones et tablettes, et qui n’a pas vécu bien longtemps sur les étalages - il n’y a eu en effet qu’un seul et unique jeu à la fin des années 80. Le but est de se sauver de New York City qui est désormais aux mains d’une entité maléfique appelée « The Darkness », et comme si les essaims de zombies, les adorateurs du chaos et les pièges innombrables ne suffisaient pas, le titre requiert que vous sauviez la grosse pomme en moins d’une heure.

Après une cut-scene d’introduction, Chainsaw Warrior imite du mieux qu’il peut le jeu de société original. Cela signifie que vous devrez jeter des dés, et que vos adversaires sont représentés par des cartes à l’écran plutôt que par des modèles en 3D. Mais avant que vous puissiez venir à bout de votre premier zombie irradié, vous devez d’abord créer votre personnage. Un jet permet de déterminer l’endurance de votre héros, son adresse au tir, et sa capacité de combat en mêlée, ainsi que la quantité de matériel qu’il pourra prendre pendant la bataille. Après ces préparatifs, il est de temps de commencer le compte à rebours avant la destruction de New York. Rassurez-vous, vous ne joue pas une heure complète, chaque tour correspondant à 30 secondes de temps de jeu écoulé et les cartes sont générées aléatoirement.

Mais la plupart des cartes ainsi créées proposent globalement les mêmes obstacles avec des ressources à récupérer, mais qui sont entre les mains de différentes créatures. Vous aurez également des choix à prendre notamment si vous préférez les combats au corps à corps ou plutôt des outils qui vous permettront de faire des dégâts à distances. Chainsaw Warrior est en fait un mélange d’aléatoire et de difficulté. Il n’est ainsi pas rare de mourir parfois même injustement. Cette difficulté prête au jeu une considérable rejouabilité, mais sa volonté d’être au plus proche du jeu de société original fait aussi dire que le rythme du jeu tactile est un peu trop lent. Même si une partie ne fait pas vraiment 1h, ça reste un temps de jeu considérable, mais le contenu est là, le défi aussi.