Dans Killer Snake, tout le concept du jeu est basé sur un fait psychologique simple résultant d’un effet de surprise que l’on peut ressentir lorsqu’un ami se cache derrière une porte avant de sauter sur vous. Ici, pas question d’ami cependant, puisqu’il va falloir faire face à un tas de serpents les plus mortels au monde. Et vous allez voir du pays en allant de l’Amérique du Nord jusqu’en Australie, vous devez tenter votre chance en faisant glisser votre doigt à travers la broussaille, et lorsque vous rencontrez un serpent, vous devez garder votre doigt sur l’écran pour effectuer une action contextuelle. Mais ça n’est pas aussi facile que ça en  l’air puisque la situation peut vite s’avérer tendue et délicate. Il faut dire que les serpents se déplacement en silence et n’hésite pas à feinter en cas de besoin.

Une fois que l’on a compris le principe, on a finalement fait le tour de Killer Snake. Il n’y a pas de mécanismes de gameplay supplémentaire, il suffit de marcher et d’éviter les ennuis. En fait, sous ses graphismes en 3D convaincants, et son système de points, Killer Snake est plus une application test, voir gadget, que vous pouvez avoir dans les foires ou les salles d’arcades. Plutôt que de tester votre force face, il faut ici voir si vous avez une bonne vitesse de réaction. Le jeu est donc aussi limité qu’il y parait. Les décors se ressemblent tous plus ou moins avec seulement quelques feuillages différents et des serpents plus rapides. Vous perdrez probablement l’intérêt que vous lui portez au bout d’une heure, mais ça ne veut pas pour autant dire que vous y repasserez de temps en temps.