Chillingo et GlitchSoft ont trouvé un moyen de nous faire revenir à cette époque où il était parfaitement acceptable de voir débarquer des héros avec de gigantesques épées à la télévision le samedi matin grâce à He-Man. Le jeu commence alors que vous devez vous aventurer dans un donjon de Snake Mountain afin de retrouver Skeletor qui a élaboré un pan diabolique pour reprendre Eternia. À travers 27 niveaux, vous arriverez jusqu’au château de Grayskull afin de sauver le monde. Vous contrôlez He-Man en glissant un doigt dans la direction où vous voulez aller sur le côté gauche de l’écran. Gardez votre doigt enfoncé permet de continuer à avancer, tandis que le côté droit vous servira à donner des coups d’épée. Grâce à vos aventures à travers la planète natale de He-Man, Eternia, vous gagnez des cristaux permettant de débloquer de nouveaux mouvements. Pour les effectuer, il faut utiliser le saut et faire glisser votre doigt à gauche dans la direction souhaitez.

Ça donne donc une expérience fluide qui n’est jamais entravée par des problèmes de gameplay, des boutons virtuels ou des combinaisons trop complexes. Il ne vous reste qu’à parcourir les différents niveaux et simplement venir à bout des créatures et des obstacles que vous rencontrez. Pour autant, le défi ne s’avère pas simple. Si les premiers niveaux vous guident à travers les différentes parties du jeu, y compris votre force spéciale vous rendant invincible et très fort un court instant, le jeu devient rapidement difficile. Il y a des ennemis volants, des paysages qui s‘effondrent, des boss géants. Ils sont tous là pour vous barrer la route. Le but est tout de même d’obtenir le meilleur score possible, ce qui n’est pas une mince affaire. Heureusement, vous pouvez faire appel à votre mentor si vous avez des jetons. Il vient vous aider en évacuant les ennemis les plus récalcitrants avec son laser.

Le jeu est vraiment passionnant à parcourir avec un mixe entre l’action et la plateforme. Il s’agit d’un bon défouloir avec un sens de l’humour hors du commun et bourré de clins d’œil pour les fans de la bande dessinée originale qui repartiront de cette épopée le sourire jusqu’aux oreilles. Certains pourraient trouver certains passages un peu trop difficiles, mais la ligne rouge n’est jamais atteinte, et cette difficulté fait justement partie du challenge. Tout juste pourrait-on lui reprocher de n’être finalement accessible qu’aux fans d’animes des années 80. C’est fun, drôle merveilleusement bien construit.