Annoncé en compagnie d’une nouvelle vague de jouets, Angry Birds Go ! comptait véritablement venir concurrencer Mario et ses amis sur une plateforme où la licence de Nintendo n’est pas présente. Forcément, il y a une attente qui est générée auprès des joueurs avides d’y trouver un jeu aussi fun. Il en ressort donc un titre qui conviendra parfaitement à une balade occasionnelle, à défaut d’être aussi profond que la série à qui il prétend vouloir rendre hommage. Après être passé par un tutoriel nous présentant les différents modes de jeu, le jeu nous lance dans le grand bain en compagnie de cochons verts qui n’hésiteront pas à vous chahuter. Angry Birds Go ! se déroule dans un environnement incroyablement riche en détail. Il est ainsi possible de jouer avec tous les personnages issus de la série d’animation.

Comme prévu, le jeu utilise la plupart des éléments de gameplay que l’on retrouve au sein des précédents jeux du studio. Le constat commence d’ailleurs dès le départ puisque pour partir en trombe, vous devez utiliser un lance-pierre qui catapultera l’oiseau qui vous sert de coureur le plus loin possible au moment où le décompte s’achève. Pas question de détruire des édifices cochons cette fois-ci puisqu’il est bien question d’un jeu de kart. Angry Birds Go ! utilise deux méthodes de contrôles. La première gère l’inclinaison de l’appareil pour diriger le kart de gauche à droite, tandis que la seconde utilisera des contrôles tactiles. En fonction de votre aisance, le jeu s’adapte, et il n’y a pas de bonne ou de mauvaise technique. Durant leur course, les joueurs devront récupérer autant de pièces que possible afin de pouvoir customiser leurs différents karts. Il y a de quoi faire puisque le contenu est plutôt correct. Il faut venir à bout de chacun des différents modes de jeu pour débloquer à chaque fois un nouveau personnage.

Mais Angry Birds Go ! est aussi un jeu free-to-play. Cela signifie qu’il dispose de microtransactions. Elles sont évidemment liées aux pièces pour améliorer son kart, mais le jeu dispose également d’un système d’énergie. En somme, passé un certain nombre de parties, vous ne pouvez plus utiliser votre coureur, et vous devez passer à un autre le temps qu’il se repose, ou alors payer pour le débloquer. Sur le principal, le titre n’est donc pas bien différent de Real Racing 3 et se destine à des sessions occasionnelles. Il y a cependant un détail qui s’avère particulièrement discutable : les contenus premiums (iApps) ne sont pas clairement indiqués, et il faut tapoter sur un bouton et recevoir une demande d’Apple ID pour se rendre compte qu’il va falloir passer à la caisse. Pour un jeu qui se veut accessible aux enfants, ces microtransactions cachées manquent clairement de professionnalisme.