Archangel est ce que l’on peut appeler un action-RPG. Autrement dit, il vient directement se placer aux côtés de licences comme Diablo ou Torchlight. La base du gameplay va être d’investir des donjons plus ou moins longs dans le but de tuer, écraser, et détruire les forces du mal. Car vous avez comme objectif de remettre un peu de justice dans ce bas monde, et même si la violence, ce n’est pas quelque chose de bien, il faut parfois outrepasser les règles de bienséances pour survivre. Ne cherchez donc pas vraiment l’histoire, il faut avouer qu’elle nous a un peu échappé. Le jeu ne nous en veut pas pour autant puisque l’aventure commence en vous projetant directement dans l’action. S’en suit toutefois un léger tutoriel qui vous explique rapidement les contrôles : rassurez-vous, ils sont d’une extrême simplicité.

Pour avancer, vous n’avez qu’à tapoter quelque part devant vous. Pour attaquer, tapotez sur un ennemi, et votre héros lui enverra une boule de feu sur le coin du crâne, ou tout autre sort que vous trouverez sur votre route. Au fur et à mesure de l’aventure, on apprend de nouveaux gestes pour effectuer des attaques un peu plus variées. Reste que malgré toute la bonne volonté qu’on essaye de mettre, le gameplay global s’avère rapidement répétitif, tout simplement parce que l’on finit par abandonner certaines attaques au profit d’autres beaucoup plus dévastatrices. Et le jeu nous y encourage d’ailleurs trop souvent, y compris face à des adversaires de gros calibre. On a d’ailleurs un peu de mal à conserver son attention durant tous les chapitres de Archangel. Il y a cependant plusieurs bonnes idées qu’on aurait tort de ne pas mentionner. Prenons par exemple la capacité de ressusciter les ennemis une fois qu’on les a anéantis afin de les transformer en véritable armée.

À cela s’ajoute évidemment la possibilité de personnaliser son avatar avec l’aide d’objets trouvés dans des coffres et des cadavres et une certaine stratégie à mettre en place pour effectuer du kitting (ou l’action de rester en mouvement pour ne jamais se faire toucher). On regrette cependant la présence de bugs qui sont plutôt s’avère comme des plantages en règle lors du chargement d’un niveau (ou après être mort), ou encore des ennemis qui se coincent dans des textures, empêchant leur résurrection. Heureusement, le jeu sauvegarde régulièrement, ce qui évite de se faire piéger. Au-delà de la répétitivité et des bugs, Archangel offre un contenu conséquent. Sans statuer sur la durée de vie qui dépendra de votre envie à refaire l’aventure pour aller toujours plus loin avec votre héros, on peut compter sur des centaines d’objets à récupérer de nombreuses aptitudes à débloquer.