Pour ce second opus, Artifex Mundi nous propose de braver les mers agitées et de nous retrouver aux alentours des côtes de Kingsmouth. Cette petite ville de pêcheur cache bien des secrets, surtout depuis que vous avez reçu un mystérieux paquet. Dans cette nouvelle aventure, on incarne Sarah Black, une conservatrice qui va se retrouver plongé dans une épopée fantastique où toute une ville a été prise en piège dans une malheureusement malédiction qui transforme ses habitants en de hideuses créatures marines. Au fil de votre enquête, vous allez découvrir que le responsable de tout ça n’est autre que Davy Jones, un capitaine pirate qu’il va falloir détruire. Des alliés inattendus viendront vous prêter main forte : des sirènes, qu’il faudra évidemment secourir, et déjouer de ce fait les plans diaboliques de votre adversaire. Tout comme le premier épisode, les développeurs ont eu la bonne idée d’égrainer l’histoire à travers des journaux à débloquer, ce qui vous permettra de vous plonger dans l’univers du titre encore plus facilement.

Il est agréable de constater que par rapport à beaucoup d’autres jeux du même genre, Nightmares from the Deep : The Siren's Call bénéficie d’un souci du détail lorsqu’il s’agit de ses puzzles. Ils sont logiques, et même s’ils s’avèrent plus faciles que dans le précédent opus de la série, ils n’en restent pas moins intéressants. Le défi reste cependant présent puisque le joueur est réellement mis à contribution, comme lorsqu’il faut éteindre un incendie avec un tuyau et qu’il faut le faire soi-même. C’est un parti-pris honorable qui renforce l’immersion. À cela s’ajoutent bien sûr des scènes d’objets cachés avec un mélange d’objets à récupérer qui a toujours un vrai rapport l’univers du jeu. Il faut avoir l’œil pour certains objets de la liste, et si vraiment vous n’y arrivez pas (ils peuvent s’avérer vicieux !), vous pouvez toujours faire appel au bouton d’indice. Notez qu’il faut parfois en combiner plusieurs pour passer à la suite.

Artifex Mundi a aussi pris le soin de proposer des décors de qualité. C’est simple : on s’y croirait. Si le choc est un peu moins important que dans la précédente aventure, il faut tout de même avouer la qualité est au rendez-vous. S’il en s’agit « que » de scènes fixes, elles n’en restent pas moins bourrées de détails, en plus d’être particulièrement colorées. En fait, ce que l’on pourrait reprocher à Nightmares from the Deep : The Siren's Call, c’est qu’il est trop facile, et que l’on n’a pas vraiment le temps de les apercevoir. La durée de vie est en effet un peu trop faible, même si le scénario a le temps de s’épanouir et de nous en mettre plein la vue. La faute aux puzzles qui se révèlent un peu trop faciles pour ceux qui ont l’habitude du genre.