« Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué », un proverbe particulièrement vrai dans le cas de ce Dungeon Keeper qui va faire grincer bien des dents, notamment au sein de la communauté de fan de la franchise de Peter Molyneux. Quoi qu’il en soit, on fait donc face à un clone de Clash of Clans, mais avec une esthétique plus travaillée, une ambiance sombre et cartoonesque à la fois, et un système free-to-play qui n’est pas le pire sur mobile. Avouez que ça aurait pu être pire, le jeu aurait très bien pu n’utiliser qu’un nom pour se faire une place et devenir désagréable au bout de quelques minutes. Mais il n’y a rien de tout ça, et votre aventure débute dans un donjon humide, et il est de votre devoir de le rendre impénétrable en construisant des pièges, des portes, des emplacements de canons, et de créer de nouvelles pièces. Tous ces travaux sont effectués par vos diablotins, des serviteurs qu’il faut en grand nombre pour répondre à vos besoins.

Il existe toutefois d’autres types de serviteurs, qui jouent ici des rôles offensifs et défensifs dans votre repaire. Il y a des trolls, des magiciens, des squelettes et même des démons qui pourront composer l’essentielle de votre armée. Vous pouvez les appeler grâce à la pierre se trouvant au milieu de votre donjon. Vous devez également gérer trois ressources différentes : les pierres et l’or sont utilisés pour construire et acheter des éléments, tandis que la mana est nécessaire pour lancer des sorts. Vous pouvez ainsi changer les envahisseurs en poulets, exploser un mur, et effectuer de nombreuses autres actions visant à détruire les intrus. L’autre partie du jeu s‘avère être la conquête. Il va falloir en effet vous frayer un chemin jusqu’aux infrastructures d’un autre gardien, faire face à ses propres défenses, afin de saccager son donjon.

Là encore, il n’est pas question d’interagir directement avec le jeu, puisque vous devez envoyer vos serviteurs jusqu’au donjon adverse, et vous pouvez ici gérer l’ordre dans lequel les monstres vous y aller. Il y a donc de la stratégie, et les missions défensives suivent un schéma similaire, sauf que cette fois, ce sont vos propres pièges et astuces sournoises qui sont testés par les autres joueurs. Ce n’est pas seulement l’endroit où vous avez mis vos pièges auquel vous devez penser, mais aussi à la position de chaque pièce. Dungeon Keeper est cependant un jeu free-to-play. Cela signifie qu’il dispose de tout un tas de temps d’attente empêchant du même coup d’avoir un quelconque aspect chronophage dans le gameplay. Si vous êtes un joueur occasionnel, le titre et ses limitations vous conviendront parfaitement, mais pour les autres, il faut admettre que le prix des iApps peut très vite monter (comptez entre 4,49€ pour 500 gemmes et jusqu’à 89,99€ pour 14 000 gemmes).