Pas de Mario en 3 dimensions depuis déjà plusieurs années sur console portable, mais à la place, un retour aux sources sous le nom New Super Mario Bros. Et cette phase est sans doute celle qui fait le plus plaisir au grand public, puisqu’elle est multimillionnaire et se vend par paquet à chacune de ses sorties. Le concept, on ne le présente quasiment plus, vous incarnez ce garçon moustachu, mais avec une vue sur le côté, à l’ancienne, et il vous faut sauver la princesse Peach qui devrait au bout d’un moment commencer à engager de véritables gardes. Quoi qu’il en soit, vous êtes donc reparti pour un tour, avec de la plateforme à gogo et des passages secrets démentiels. La recette n’évolue donc que très peu au départ et la durée de vie rachitique de chaque niveau n’aide pas franchement à apprécier cette énième suite, mais Nintendo a toutefois ajouté un défi de taille : les pièces.

Car si elles permettent toujours d’augmenter son score en fin de partie, c’est surtout le fait de devoir récupérer un million de pièces. Pour atteindre cet objectif, vous devez alors faire et refaire les mêmes niveaux. Un moyen assez burlesque de rallonger la durée de vie d’un jeu finalement très classique, trop sans doute. Autre »nouveauté », la présence d’un mode appelé « Pièces en folie », qui consiste à terminer trois niveaux avec un temps limite et une seule vie, avec comme principale mission de monter dans le classement Streetpass. La coopération est aussi au rendez-vous, mais elle n’est pas pour autant jouable en ligne, ce qui est tout de même bien dommage.

Tout cela ne permet donc pas une rejouabilité conséquente, et le défi du million de pièces n’est pas des plus palpitants. Mais malgré tout, le fun reste au rendez-vous. Le gameplay est fun, le challenge un poil plus relevé que d’habitude en dépit de boss bien trop faciles, et l’univers toujours aussi coloré et propre comme un sou neuf. New Super Mario Bros 2 résiste donc à la lassitude, mais Nintendo se brule toutefois les ailes encore un peu plus. Il serait quand même tant d’arrêter de surfer sur la vague nostalgique et faire évoluer un concept déjà vu, revu, et bien trop vu.