La 3D dans FIFA 12
Outre des bugs d'affichages plutôt flagrants, la 3D n'apporte que peu de chose et apporte même de l'aliasing qui pique clairement les yeux. La visibilité en jeu pose également problème et nuit à l'expérience globale du titre. Premier épisode de la série sur Nintendo 3DS, FIFA 12 était attendue au tournant. Certes, la console de la firme japonaise n’est pas au niveau de la PlayStation Vita quand on s’intéresse aux graphismes, mais on a tout de même eu droit à quelques perles dont l’excellent The Legend of Zelda : Ocarina of Time 3D. Il ne s’agissait que d’un portage, mais au moins ce dernier se faisait sans anicroche et sans pertes de contenu. Pourquoi faire la parallèle entre ces deux titres qui n’ont apriori rien à voir ? Et bien c’est simple, avec son arrivée sur 3DS, FIFA 12 voit son contenu fondre comme neige au soleil. Une décision de coupe tout simplement délirante lorsque l’on se rend compte que ce qui fait le succès de la licence, c’est son contenu tout simplement énorme.

Cela dit, on serait de mauvaise foi que d’affirme que ce FIFA 12 est plus qu’incomplet. Jugez plutôt : la plupart des modes connus sont présents et bien qu’en version allégée, ils ont le mérite d’être disponibles. Les fans pourront ainsi retrouver le mode Compétition qui ne permet d’accéder qu’aux championnats et aux coupes tandis que les matchs ne peuvent être joués qu’en 5 contre 5. Évidemment, on retrouve l’ensemble (ou presque) des licences des versions Xbox et PS3 et cette version 3DS s’offre même quelques nouveautés. Pour les découvrir, il faudra aller dans le mode Deviens Pro (et non pas Carrière). Dans celui-ci, la différence est plutôt intéressante puisque votre joueur débute au sein d’une équipe d’amateurs jouant avant tout au foot de rue. Selon vos exploits, vous serez ou non récompensé par l’obtention d’un contrat avec un club professionnel. Ce dernier met clairement en avant votre potentiel et votre façon de jouer, un plus indéniable pour qui veut forger sa destinée.

Mais là où l’adaptation se révèle franchement décevante, c’est dans son optimisation. Graphiquement, on pouvait s’attendre à quelque chose de plutôt convaincant au regard des avancées techniques de la console de Nintendo]], mais [[Electronic Arts]] semble s’être contenté de porter le moteur de la version DS non sans faire un massacre au passage. Si les joueurs sont relativement bien fichus, on ne peut pas en dire autant du reste. Il convient de penser que l’optimisation est tout sauf le point fort de [[FIFA 12. Saccades, ralentissements, voir même freezes et 3D à l’ouest (voir plus haut), le portage a été fait à la va-vite et ne constitue pas un achat obligatoire. Surtout que nos craintes émanent de la version preview testée en Allemagne en aout dernier concernant la jouabilité se révèlent fondées.

Ce mixe entre l’utilisation de l’écran tactile et des boutons traditionnels est une mauvaise idée à oublier tant elle est imprécise. Le challenge est également en vacance à cause d’une intelligence artificielle tout bonnement calamiteuse.