Le scénario de Monster Life n’est pas des plus intéressant, mais il à le mérite d’exister. Il y a 100 ans le Chaos a été vaincu par un dresseur de monstres et depuis le monde de Numa vivait en paix. Malheureusement cette période semble révolue et il va de nouveau falloir affronter  les créatures issues de cette entité maléfique. Faites vous le meilleur dresseur de Tamano et préparez vous à défendre vos terres contre l’invasion. Comme bien souvent avec les titres Gameloft]], on retrouve, ici, l’inspiration d’un jeu mythique à la base du gameplay du jeu. Cette fois ci c’est à Pokemon que [[Monster Life fait référence et c’est avec grand plaisir que l’on pourra retrouver une partie des sensations du hit de Nintendo.

La première chose qui marque dans  Monster Life c’est son aspect graphique particulièrement original. La 3D est épurée et adopte un rendu paper craft du plus bel effet. Les créatures sont très stylisées et on s’attache rapidement à leur design simplifié. Les nombreuses animations qui les accompagnent lorsqu’on les caresse, nourrit ou entraine au combat, leur apportent un semblant de caractère qui les rend d’autant plus vivantes et on se surprendra à sourire lorsque notre Pingui entamera des pas de danse Hip Hop sur un mix endiablé. La partie son n’est pas en reste avec de nombreux bruitages bien choisis qui collent parfaitement à l’action et qui renforcent les expressions de chaque Tamano. Les musiques quand à elles brillent par leur quasi absence. Seules quelques petites boucles sonores viennent briser l’ambiance bucolique, mais leur sonorité classique façon musique d’ascenseur ne les rends pas inoubliables.

 En termes de Gameplay, on retrouve les mêmes poncifs que dans tous les autres jeux freemium du genre. En passant par PyramidVille Adventure ou The Oregon Trail: American Settler. On dispose d’un pécule de départ qui va nous permettre d’acheter notre première créature et quelques bâtiments. Des missions nous sont régulièrement proposées pour gagner quelques deniers et cumuler de l’expérience. Cette dernière nous permettant de passer des niveaux et de débloquer de nouveaux éléments dans le magasin. On notera l’absence de points d’énergie qui permet de profiter du jeu sans jamais être frustré (les actions ne sont pas limités par un certain nombre de points). Un vrai plus à souligner. Toutefois il faudra régulièrement faire des pauses ou passer à la banque pour rétablir nos créatures. En effet, après chaque combat, elles doivent se reposer pendant une heure. Evidemment on peut passer le temps plus rapidement en dépensant quelques uns de nos très précieux cristaux.

 L’une des particularités du jeu est l’attribution des cœurs. Chaque fois que vous prenez soin de vos créatures en allant les caresser ou les tapoter, elles se prennent d’amitié pour vous. De temps en temps elles vous délivrent de précieux cœur qui seront indispensables lors des combats. Ces derniers fonctionnent sur le principe de My Brute. On entre dans une arène et on choisit lequel de nos Tamano va affronter celui (ou ceux) s’y trouvant. Il faudra tenir compte de l’élément (auquel ils sont attaché, eau, feu, air, terre) et des caractéristiques (attaque, défense, réactivité) de chacune afin que le combat ne soit pas trop inégale. On lance ensuite la partie et on regarde les créatures enchainer leurs attaques à tour de rôle. C’est à partir d’ici que les cœurs accumulés revêtent un intérêt tout particulier. Ils vont nous permettre d’octroyer un bonus temporaire d’attaque, vie et défense à notre créature lorsqu’elle en aura besoin. Si lors des premiers duels on pourra aisément s’en passer, très rapidement lors des affrontements en trois contre trois ils deviendront indispensables. On passera donc beaucoup de temps à prendre soin de nos Tamano mais aussi à ceux de nos voisins.

Comme dans beaucoup de jeux du genre on pourra aller visiter les ranchs de nos amis pour glaner quelques pièces (et cœurs) supplémentaires en s’occupant de leurs monstres à leur place. Une bonne idée qui souffre malheureusement d’un bug. Impossible de se connecter via le réseau Gameloft Live et donc de se faire de nouveaux amis via ce portail. Heureusement, une alternative Facebook palie en partie au problème. Autre défaut. Si Globalement Monster Life est réussi, il est important de noter qu’il souffre de grosses redondances et surtout d’un manque flagrant d’originalité. On évolue dans un univers peu communs, mais l’ensemble des mécaniques de jeu sont identiques à celles des autres titres du genre. Les néophytes ne seront pas gênés, mais les habitués se lasseront rapidement.