Après déjà deux épisodes, il fallait bien tenter une approche différente et pour renouveler un peu la licence, G5 Entertainment propose cette fois-ci de visiter l’Europe afin d’aider quelques villes en détresse. Le concept de Built-a-lot ne change pas d’un iota, puisque vous devez toujours créer des bâtiments, les faire prospérer, et faire attention à ce qu’il y ait bien tous les éléments nécessaires pour que la ville soit en parfaite sécurité. Pour vous expliquer pas à pas les différentes choses à savoir afin de devenir un promoteur exemplaire, le jeu se dote d’un mode Campagne vous apprenant les ficelles du métier. 46 niveaux sont ainsi au rendez-vous avec une difficulté de plus en plus grande. Les premiers permettent un accès à un tutoriel complet et à plusieurs aides, tandis que ceux du milieu puis les derniers nécessitent surtout une bonne dose de patience.

Pour stimuler le gameplay, le jeu vous impose une série d’objectifs qui va de « construire x bâtiments » à « empocher un maximum d’argent ». Et tout cela est à faire durant un temps limité sous peine de voir vos efforts réduits à néant. Au fur et à mesure de votre avancée, le nombre de bâtiments qui peuvent être construit augmente et les situations avec. Par exemple, si vous ne construisez pas un centre de pompier ou même un poste de police, vous risquez de vous retrouver devant quelques déconvenues. Si l’on n’est pas au niveau d’un SimCity sur la question, cela n’empêche pas un incendie de réduire la popularité du quartier. Le niveau de mécontentement de vos habitants est en effet un point crucial pour faire monter le loyer et ainsi amasser de l’argent. Les bâtiments vous appartenant vous rapportent suffisamment toutes les 3 ou 5 minutes afin d’acheter des matières premières ou des ouvriers afin d’embellir votre ville petit à petit pour que chaque maison gagne une étoile ou plusieurs étoiles.

[[Built-a-lot 3 : Passport to Europe]] est plutôt addictif dans son genre avec son lot de surprises. Les toutes petites cartes du départ ne rivalisent que difficilement avec les gigantesques espaces habitables des derniers niveaux. Et c’est principalement là que s’axe la difficulté. Plus vous aurez de bâtiments, plus vous devrez gérer d’éventuelle catastrophe, plus vous aurez à les améliorer, à engager du monde, à gagner de l’argent… avec un souci de temps perpétuel. Il y en a pour quelques heures de plaisir, surtout si l’on commence à s’amuser au mode bac à sable où il n’y a cette fois-ci aucune contrainte du côté du chronomètre. On peut alors tout faire : rénover de vieilles bâtisses, ouvrir des restaurants, revendre ses créations…

Visuellement, le titre ne se démarque pas non plus des précédents épisodes ou même d’un SimCity. Il ne s’agit pas d’une métropole à gérer comme dans le jeu de Maxis, mais d’une bourgade un peu huppé. Il y a des arbres, des routes, de la neige lorsque vous êtes en Suisse. On ne ressent pas trop la différence entre les pays, et on souffre un peu du nombre limité de bâtiments.