30 ans ont passé depuis les évènements de Five Nights at Freddy’s et beaucoup de choses ont changé. Le Freddy Fasbear’s Pizza a fermé et à sa place se tient le « Fazbear’s Fright : Horror Attraction », une affaire qui essaie de fournir une expérience authentique des évènements survenus à l’époque sous forme de parc d’attractions. Vous êtes un nouveau garde de la sécurité chargé de surveiller les caméras afin de localiser le monstre animatronique qui tente de s’infiltrer pour vous tuer. Dans ce troisième, il n’y’en aura qu’un seul, un lapin en peluche nommé Springtrap qui n’a pas vraiment une gueule de porte bonheur. Les anciens animatroniques apparus dans les jeux précédents viendront faire des apparitions en tant que fantômes, fournissant ainsi la dose de jump scares auquelle la série nous a habitué.

Si avant on pouvait allumer les lumières pour trouver les animatroniques cachés, ou verrouiller les portes de sécurité ici on peut fermer les conduits de ventilation pour empêcher Springtrap de nous approcher, ou le leurrer avec des enregistrements audio. Si on le fait dans la pièce adjacente de celle où se trouve la peluche tueuse, il partira en direction du bruit et c’est grosso modo la méthode la plus commune pour l’éloigner de soi. Chaque action peut mener à une panne du système qui vous force à le redémarrer, vous faisant ainsi perdre de vue le monstre ainsi que de précieuses secondes. Et c’est un problème, car il est déjà difficile de localiser votre ennemi à cause des informations des caméras presque entièrement couvertes par la map, une erreur qui met une sérieuse mandale au game design du jeu.

Et voilà tout le problème avec Five Nights at Freddy’s 3, la moitié du temps on lutte avec des mécaniques assez obscure alors que dans l’autre moitié on lutte contre des choix de game design pas franchement évidents. Il en résulte une expérience plus frustrante que divertissante. Et c’est dommage car l’atmosphère du titre ainsi que son intrigue sont toujours aussi plaisants, et ce Freddy’s 3 a suffisamment de flippe à revendre pour convaincre ceux qui seront assez patients pour s’accrocher.