Dans la peau d’un patron d'un petit studio, nous nous occupons de tout un processus qui concerne n'importe quelle équipe de développement de jeu (son, design, codage...), avec pour but est de créer les meilleurs titres disponibles sur console. Il est possible dès le début de se lancer dans la production se son propre jeu ou d'attendre d'engranger un peu d'argent en effectuant des commandes  pour d'autres studios. Pour cela, il va falloir gérer convenablement les différentes étapes de production.

Et pas de bons jeux sans des personnes compétentes derrières leur ordinateur. Engager des développeurs ou des graphiques aussi doués que ceux des studios Davilex n'aidera pas. Les meilleurs coûtent chers, parce que la qualité se paie. Mais fort heureusement, tôt ou tard, ces salariés travailleront dans notre boite. En attendant, autant recruter quelques types de niveau moyen, et attendre qu’ils progressent dans leur domaine jusqu'à atteindre le niveau maximum.

Parfait, l'équipe est au complet ! Maintenant est venu le moment de choisir sur quelle console développer. Au début de la partie, le choix est restreint à deux consoles : le PC et la Microx SX. Le jeu retrace ensuite l’histoire de tous les supports de jeu jusqu'à notre époque, et comme en vrai, il faut payer la licence pour développer sur consoles. Une fois ce choix effectué, on se retrouve face à l'étape la plus déterminante pour le succès du titre. Quels seront le genre et le thème de notre jeu ? Les associations farfelues, comme un jeu d'aventure sur le golf, ne se vendront pas. Par contre, un simulateur de vie avec des animaux donnera de bien meilleurs résultats.

Juste avant que le développement ne soit véritablement sur les rails, une dernière grande question se pose au joueur : quel est la philosophie de mon titre ? Mon jeu misera-t-il sur ses graphismes ? Sur son originalité ? Ces décisions sont cruciales car une fois que le titre est prêt à être distribué, il est bien sûr trop tard pour changer d’avis.

L’interface de Game Dev Story est bien faite et les menus sont faciles à utiliser, mais on quittera rarement l’écran principal représentant nos bureaux. Mais l’humour très présent et les graphismes en style rétro 8-bit rendent néanmoins le jeu touchant. On s’amusera de découvrir la prochaine grosse console disponible, comme la Intendro GameBox ou la Sonny PlayStatus.

A peine un jeu sorti, et alors que les tests des journalistes tombent que les dollars commencent à couler à flot, il faut enchainer sur le titre suivant. C'est ce qui rend Game Dev Story si difficile à arrêter. Et malgré sa facilité après la compréhension des mécanismes pour créer blockbuster sur blockbuster, Game Dev Story réalise un de nos rêves d'une des plus belles manières.