Cette fois-ci, il va falloir enfiler la casquette d'un manager d'une écurie de course. Le principe de la série des "Story" (Game Dev Story, Hot Springs Story) ne change pas d'un iota. Ici, on a pour but de remporter les plus grandes compétitions face à des concurrents prestigieux. On commence avec une petite écurie constituée d'un pilote et d'un mécanicien, sans voiture. Il va falloir en développer une pour concourir.

Pour cette première fois, il n'y aura pas de choix de véhicule, mais il faut savoir que ses capacités diffèrent selon son type – roadster, buggy, dragster... Après cette étape, l'équipe peut participer à des courses pour amasser de l'argent et des points de recherche, qui est la véritable monnaie de Grand Prix Story.

En effet, ces points sont partout. Tout d'abord, ils permettent d'améliorer les différentes parties de son véhicule qui sont divisées en quatre : vitesse, accélération, maniabilité (la capacité à prendre un virage à pleine vitesse) et durabilité. Aussi, les données de recherche aident à faire progresser nos mécaniciens, dans l'intérêt de pouvoir concevoir des nouvelles voitures avec d'excellentes caractéristiques.

Ensuite, ils aident à bénéficier de nouvelles pièces (pneus, moteurs, bonus...) qui, elles aussi, peuvent être améliorées. Chacune est classée d'après lors niveau d'efficacité. Par exemple, les pneus Sport TRS sont dans la catégorie C. En l'améliorant, on débloquera une roue de meilleure facture qu'on pourra installer sur notre véhicule. Et ce processus se répète sans cesse avec de temps à autre le choix du sponsor.

Ce dernier aide financièrement le groupe, même si on se retrouve facilement avec plus d'argent qu'il n'en faut. Seuls les employés et l'implémentation d'éléments à la monoplace génèrent des dépenses. Aussi, une fois satisfait, le client présentera ses collègues et offrira un petit quelque chose. Cela peut aller à des points de recherche supplémentaires à de nouveaux objets pour la voiture.

Ceci dit, Grand Prix Story souffre d'un défaut plutôt agaçant comparé à Game Dev Story. Comme les points de recherche sont le moteur du jeu, cela nécessite de participer à des courses et grands prix. Or, il n'y a aucun moyen de sauter cette étape. La seule possibilité est de passer le titre en mode rapide dans les options, mais cela n'est possible qu'à la fin.

Certes, les premières fois, on aime regarder notre pilote lutter et gagner, cependant la tâche devient de plus en plus ennuyeuse au fil du jeu, lorsque l'on veut seulement gagner des données de recherche ou quand on perd la course. Ce ne serait pas grave si on entrait dans un flow à la Game Dev Story. Il y avait toujours quelque chose à faire dans GDS, mais c'est loin d'être le cas dans Grand Prix Story. Fort heureusement, cette sensation diminuera dès que l'écurie s'agrandira avec un nouveau pilote.

Excepté ce point, on est bien en face d'un épisode de la série Story. Les personnages sont toujours aussi mignons et agréables à regarder. On ne croule pas sous une tonne de menus, qui sont difficilement identifiables. L'interface est claire. Par contre, les musiques sont encore plus anodines que dans Game Dev Story, qui avaient le mérite d'avoir des sons entrainants. Pour preuve, c'est sa mélodie qui me revenait à l'esprit à chaque victoire dans Grand Prix Story !