Sorti de l’imagination torturée de Suda 51 et du créateur de Killer 7, on ne pouvait qu’espérait le mieux pour Liberation Maiden. Et pour couronner le tout, c’est Level-5 qui chapeaute le projet. Malgré ça, il faut bien se dire que Liberation Maiden n’est pas franchement indispensable sur l’eShop, et ce n’est pas faute de vouloir qu’il le soit d’ailleurs. On y incarne une jeune héroïne qui se présente à nous avec l’aide d’une cinématique typiquement nippone à l’aspect manga qui fait clairement son effet, mais une fois en jeu, c’est une déception qui nous attend. Car graphiquement, Liberation Maiden est très loin des standards du genre. Nous sommes certes sur l’eShop, mais le problème du titre, c’est qu’il essaye de faire comme les jeux boites, sans jamais vraiment atteindre leur degré de finition. Cela provient sans doute du fait que le jeu était à l’origine vendu en compilation intitulée Guild 01.

Entièrement en 3D, le titre est un shoot’em up, où le but est de tirer sur tout ce qui bouge. Vous survolez des zones avec des points à détruire, et devez en fin de niveau tuer un boss, une gigantesque tour qui grossit selon le monde où vous vous trouvez. Ça aurait pu être fun si la gameplay n’était pas aussi catastrophique. Outre le verrouillage et le tir sur les cibles grâce à l’écran tactile qui fait que l’on nous réclame trois mains au lieu de deux, on doit également peser aux à-côtés, comme notamment les tirs en rafales avec le bouton L. Chaque boss requiert une technique à assimiler via un avertissement donné par un personnage, mais l’explication que l’on nous donne sera à peu de chose près la même pour tous les ennemis, si bien que l’on ne saisit pas tout bien du premier coup. Cela manque cruellement de visibilité et même de punch. L’objectif est toujours le même, le type d’ennemi aussi, on s’ennuie ferme. Difficile en l’état de terminer le jeu même si la durée de vie n’excède pas les 4h.