Le titre nous mène en pleine Amérique du Sud dans un village où la population a laissé place à d’innombrables zombies qui n’ont que votre sang en tête. Vous incarnez un soldat envoyé sur place pour tirer au clair toute cette affaire et mettre à mal la politique d’Auricorp Corporation, une multinationale qui testerait des produits sur des patients humains.

Le pitch ne vous dit rien ? Vous êtes sur ? Et si nous remplacions Auricorp par Umbrella et que le nom du héros devenait Chris… toujours rien ? Mais si bien sûr, nous parlons ici de la série Resident Evil. Et autant vous dire que [[Gameloft]] n’a pas franchement caché les ressemblances avec le cinquième épisode. On est dans un environnement ouvert et éclairé, et face à un jeu à la troisième personne plus porté sur l’action que sur la survie. On avance donc assez facilement, les zombies n’étant pas très nombreux à l’écran et les boss certes gigantesques, n’étant pas aussi prenant que ne le laissent espérer leurs skins.

L’interface est assez semblable aux autres productions de l’éditeur, vous avancez grâce à un pad virtuel à gauche, et pour viser vos ennemis et les tuer, vous devrez passer en mode tir où il vous sera impossible de bouger. La caméra qui était alors assez éloignée de vous se rapproche près de votre épaule et le viseur laser fait le reste du travail. Mais là encore, la caméra capricieuse fait des siennes et vous empêche de faire plusieurs choses en même temps. Tout comme dans Avatar, Brothers in Arms ou encore Splinter Cell Conviction, vous devrez choisir vos actions : bouger la caméra et ne plus pouvoir utiliser le pistolet, avancer et ne plus réussir à bouger la caméra… c’est un vrai casse-tête ! Les actions via un autre bouton, vous permettent de défoncer une porte, monter une échelle ou  vous sortir d’une situation délicate. La précision n’est en tout cas pas le point fort du jeu, en cause : le joystick tactile qui ne remplacera jamais l’utilisation d’un pad normal.

Visuellement, le titre se démarque de la licence de [[Capcom]] avec des zombies plus monstrueux d’humains. Pour ce qui est des décors en revanche, on a franchement l’impression d’être devant l’un des multiples Resident Evil-Like qui ont pullulé sur consoles de salons il y a quelques années. [[Zombies Infection HD]] ne dispose donc pas de sa propre identité et se contente juste de faire autant que les autres, c'est-à-dire pas grand-chose au final. Pourtant, le contenu est assez satisfaisant avec un mode solo plutôt long, des trophées et des objets cachés à débloquer et deux modes et un prix tout mini (3,99€). Reste que l’I.A. et le charisme de moule des différents protagonistes achèvent assez rapidement le titre baignant en plus dans un scénario digne des pires séries Z (même les films Resident Evil proposent un synopsis plus inspiré)