La première impression que l’on a lorsqu’on lance Playmobil : Pirates n’est pas sans rappeler celle que l’on a eu devant les différents jeux LEGO. La cinématique d’introduction est en effet bourrée d’humour. On y retrouve des personnages connus du monde de la piraterie comme Barbe Noire, tournés en dérision, qui échouent sur une île qu’ils vont alors appeler « maison ». Concernant le jeu, on fait face à un freemium finalement assez classique avec toutefois un visuel qui fait très plastique et qui rend donc honneur aux nombreuses déclinaisons de la marque. On peut profiter d’un zoom pour apercevoir quelques personnages en 3D plutôt bien faits et qui vaquent à leurs occupations. Une fois que l’on a pu admirer l’île sur laquelle il va falloir créer son empire pirate, on peut passer aux choses sérieuses.

On commence donc par embaucher un coéquipier à la taverne que l’on va envoyer poser de la dynamite sur les rochers ou abattre des arbres afin de dégager plus d’espace. Il faut aussi acheter une maison pour notre équipage, puis il faut par la suite acheter un bateau pour partir à l’aventure avec notamment un mini-jeu consistant à shooter le rivage un peu plus loin. C’est assez simple, mais ça reste amusant. Mais à peine de retour dans notre maison, on nous propose de nouvelles missions comme terrasser des squelettes qui souhaitent attaquer notre bateau. On est alors invité à placer quelques défenses, défenses que l’on peut améliorer au fil du jeu. Mais bien qu’il y ait finalement beaucoup de choses à voir et à faire dans Playmobil : Pirates, le rythme de progression s’avère cependant assez lent, car vous avez besoin de certains types de pirates pour effectuer des actions spécifiques. Si vous voulez abattre des buissons, vous aurez besoin d‘un travailleur, mais si vous voulez créer un bâtiment, c’est un constructeur qu’il vous faudra. Ces personnages ont besoin de maison pour vivre, et se révèlent au passage assez cher.

Le rythme est donc minutieusement développé et ne doit pas être pris à la légère, car l’île regorge de plantes et de rochers à détruire et de place à prendre. C’est important pour étendre votre base. Ce qu’il y a d’intéressant c’est que chaque mission vous rapporte beaucoup d’argent, très utile pour acheter un ou deux nouveaux bâtiments, mais vous aurez besoin de faire plusieurs excursions pour vous offrir un pirate supplémentaire. Et parce que les défenses sont cruciales pour votre propre succès, vous devez les améliorer sous peine de vous farcir une longue séance de réparation pour votre bateau. Concernant le côté freemium de Playmobil : Pirates, il n’y a pas grand-chose à déplorer. Les limitations sont assez peu frustrantes. C’est plutôt sur l’interface que l’on va le plus râler. Certains ennemis, une fois près d’un bâtiment, se révèlent difficiles à sélectionner ce qui vous fait perdre de précieuses secondes. Il est aussi difficile de connaitre le nombre d’ouvriers disponibles.