C’est toujours Mando Production qui est aux commandes du développement de ce troisième opus. Cette fois-ci, retour aux sources puisque le studio abandonne la 3D et ses décors vides pour se pencher de nouveau sur de la 2D. Ses premiers amours lui avaient réussi en dépit cependant d’une répétitivité quelque peu décevante. Babel Rising : Cataclysm s’offre toutefois un relifting plutôt efficace avec des décors plus fournis, plus détaillés, tout en gardant cet aspect mignon, décalé, qui avait fait son succès. Visuellement donc, le concept fonctionne toujours aussi et s’offre même quelques nouvelles animations bienvenues. Le concept quant à lui n’a pas grandement évolué. Il est toujours question d’incarner Dieu, et d’empêcher les humains de créer une gigantesque tour.

Chaque petit bonhomme peut être l’acteur d’une construction supplémentaire, et le but sera alors de retarder la construction le plus possible. Car malgré toute la bonne volonté que l’on pourrait avoir, il est impossible de ne pas arriver, à un moment ou à un autre, à se faire expulser par ses propres créations. Pour éviter que cela ne se produise trop tôt, vous devrez éliminer les humains apparaissant à gauche ou à droite de l’écran. Pour cela, il suffit d’utiliser vos doigts qui pourront lancer des pouvoirs divers et variés et ainsi faire disparaitre ces hérétiques. Plus vous avancerez dans votre folie meurtrière, plus vous débloquerez de pouvoirs allant de la nuée de sauterelles à la météorite, en passant par la foudre.

Mais loin de n’être qu’un infinity-game, Babel Rising : Cataclysm offre aussi un mode histoire assez complet avec 40 missions, également jouables en mode survie. Ces dernières sont toutefois assez répétitives et même si les développeurs ont essayé d’apporter quelques petites nouveautés avec des pouvoirs supplémentaires, on ne peut pas dire que la sauce prenne aussi bien qu’à l’époque. On se retrouve cependant face aux mêmes problèmes que dans Babel Rising, c’est répétitif, mais pour ne rien arranger, ce nouvel épisode est devenu un freemium. Non pas que l’on ait quelque chose en particulier contre les freemium, mais pour éviter de devoir refaire sans arrêt certains niveaux pour collecter des pièces d’or, il faudra forcément passer par la case achat in-app. Celui qui ne souhaite pas payer sera ainsi condamné à jouer encore et encore sans réel intérêt jusqu’à enfin décrocher un pouvoir lui permettant de survivre plus longtemps.