Dès l’instant où vous lancez le jeu et que vous avez passé l’écran de chargement, vous savez exactement dans quel genre d’expérience vous vous trouvez. Pas question d’être sérieux dans ce jeu vidéo puisque la loi est tournée un peu en bourrique, donnant alors lieu à des situations toujours plus bucoliques. Les affaires dans lesquelles vous vous retrouvez se jouent à la façon d’un jeu de rôle, au tour par tour. Vous disposez d’un certain nombre de points d’action à utiliser, et d’une variété de compétences qu’il faut faire passer, comme des témoins, des preuves ou des experts. Le but est de réduire les points de vie de l’équipe adverse à zéro afin de les battre. Mais tout ne peut pas se la jouer réglo, et pour réussir, il faudra alors falsifier des preuves, prendre un ton condescendant… bref, sortir d’une équation normale que représente un procès de nos jours.

Votre propre santé est représentée par un compteur en haut de l’écran. Si elle atteint zéro, le juge se prononce en faveur du ministère public, et vous devrez alors recommencer de zéro, comme dans la vraie vie. L’argent que vous gagnez lorsque vous remportez un procès vous permettra d’embellir votre cabinet et acheter de nouvelles tenues. Celles-ci ajoutent des points à vos différentes statistiques comme le matérialisme, la décadence ou la vanité, qui sont essentiellement vos arbres de compétences, avec de nouvelles capacités déblocables au fur et à mesure. Devil's Attorney s’avère en tout cas étrangement addictif. Les batailles judiciaires ne sont pas bien longues, mais il y a une certaine satisfaction qui ressort de tout ça lorsque l’on s’est battu avec des mensonges et des gesticulations aussi diverses que variées.