Spécialiste des jeux de stratégie sur navigateur, on ne peut pas dire que Kabam soit le premier éditeur/développeur vers qui on se tournerait pour un jeu Fast & Furious. Et pourtant, la juteuse franchise cinématographique mettant en scène le charismatique Vin Diesel lui est revenue. Dès le démarrage de l’application, on entre directement dans le feu de l’action. Pas besoin de s’embêter avec un tutoriel long comme le bras, Fast & Furious 6 est d’une simplicité à toute épreuve quand il s‘agit de ses contrôles et de son interface. Un décompte débute, et lorsque le bouton « launch » apparait, il faut se dépêcher d’appuyer dessus pour commencer notre course. Ensuite, c’est juste une affaire de levier de vitesse à chaque fois que le compteur arrive au maximum et où l’aiguille est prête à traverser la zone rouge. Obtenir un lancement parfait permet d’accumuler des points, mais c’est aussi la victoire qui vous permettra de passer à l’étape suivante : l’amélioration de votre voiture.

Lorsqu’il s‘agit de Drifter, c’est à peu de chose près la même chose, sauf que le bouton « launch » est ici remplacé par un bouton « drift » et que l’on doit freiner à tout va avec des boutons virtuels dans les coins de l’écran.

Fast & Furious 6 est un joli jeu. Les voitures brillent, les finitions sont au rendez-vous et l’interface est vraiment très propre. Après quelques courses, on prend la direction du garage où nous pouvons alors choisir de nouvelles roues. Et pour nous faire commencer avec le sourire, Kabam nous donne suffisamment d’argent virtuel pour nous acheter une BMW M3, ou une Gran Torino de 1972 qui n’est pas aussi puissante que l’Allemande, mais qui a le luxe d’être vintage. Une fois que votre choix est fait, on peut partir à l’aventure et continuer les courses. Il en existe différents types. Le mode campagne propose des défis quotidiens évoluant autour du carburant. Vous n’en avez en effet qu’une certaine quantité qui se recharge toutes les 30 minutes. Une fois que l’on a bien saisi ce principe, on peut commencer à gagner des courses pour améliorer son bolide et éviter de devoir dépenser de l’argent réel.

Les iApps sont là pour améliorer votre confort personnel. On note ainsi la présence d’une sixième bulle pour le carburant. Pour éviter de devoir passer à la caisse pour chaque élément demandant plus de temps en mode « gratuit », chaque petit geste compte. Les départs doivent être parfaits, le changement de vitesse, les drifts : tout ce qui peut vous permettre de remporter de l’argent virtuel et financer les nombreux composants de votre véhicule. Profitez justement des défis quotidiens, car en cas de victoire, ils vous rapportent vraiment beaucoup d’argent. En termes de contenu, Fast & Furious 6 propose cinq catégories de voitures et six zones de jeu. Il faut compléter la première zone pour accéder à la seconde, puis la troisième… les catégories de véhicules fonctionnent sur le même principe ce qui signifie qu’il n’y a pas de recette miracle pour remporter des courses d’un niveau supérieur : il ne suffit pas de personnaliser votre bolide pour réussir à avancer, il faut acheter quelque chose de plus « impressionnant ».

Kabam ne laisse rien au hasard. Le free-to-play est cependant mieux orchestré que Real Racing 3, mais même s’il ne joue pas sur la frustration de ne pas pouvoir avancer davantage en proposant une nouvelle bulle de carburant régulièrement, on a constamment envie d’aller plus vite pour découvrir plus rapidement les formidables éléments qui composent son univers. Le jeu est très accessible et conviendra aux fans d’Asphalt par exemple. Ne cherchez cependant pas une réelle adaptation du film éponyme, car ce n’est pas le cas. Si ce n’est l’ambiance sonore et l’univers des voitures, on ne peut pas dire que tout soit vraiment respecté à 100%. Mais le fun prime finalement sur le reste et on se prend au jeu, car ça n’est jamais prise de tête. On en vient à rêver chaque nuit de la Dodge Charger 3 pour mettre tous ses concurrents à l’amende. Vivement.