Si Plants vs. Zombies n’a pas attendu les appareils tactiles pour devenir un succès, il est en tout cas devenu incontournable grâce à ces plateformes pour le moins atypiques. Et le succès n’a jamais faibli, des années plus tard, le simple fait de prononcer le nom de la franchise nous fait rappeler le nombre d’heures que l’on a gaspillé devant son ordinateur, son iPad, son iPhone et plus encore. Mais revenons-en à ce qui nous intéresse, à savoir la suite. Annoncée l’année dernière sans prévenir, elle s’est depuis largement détaillée, et ce n’est finalement qu’un an plus tard que l’on y a droit. Tout commence après avoir appuyé sur le bouton start et sélectionné le premier monde. On fait face à une carte nous donnant accès à différents niveaux, chacun permettant de débloquer des étoiles qui vous seront utiles pour débloquer par la suite des niveaux bonus et/ou le monde suivant. Cela fait furieusement pensé à Mario Bros, et on se rend compte rapidement que Plants vs. Zombies 2 : It's About Time est bourré de référence.

Si le principe reste le même, à savoir éviter que les zombies viennent détruire votre camp, les développeurs ont vraiment su renouveler suffisamment le stock pour justifier l’apparition d’une suite. Et il y en a pour ainsi dire beaucoup, notamment du côté des effectifs de défenses. On a plusieurs nouvelles plantes au design toujours réussi et humoristique, qui apportent un réel plus au gameplay. L’une peut par exemple lancer des boomerangs pour toucher deux fois de suites les zombies qui s‘avancent vers elle, une seconde peut également se diviser pour faire encore plus de dégâts. Chacun se débloque au fur et à mesure de l’aventure. Car si Plants vs. Zombies 2 : It's About Time est free-to-play, pas question de n’être qu’un four à achat in-app comme l’est par exemple Ultima Forever : Quête de l'Avatar. Celles-ci ne sont pas frustrantes et viennent uniquement augmenter le rythme du jeu pour les plus impatients.

Le tout est très soft. Oui, il y en a, autant ne pas jouer les surprit, vous pouvez débloquer des plantes plus rapidement, des niveaux également. Tout cela gravite autour de pièce que l’on peut gagner soit en terminant un niveau, soit en achetant des packs. Il y a également une nouveauté de gameplay qui peut faire la différence sur le champ de bataille, il s’agit des feuilles. Celles-ci peuvent en effet tomber à tout moment et ont une incidence sur la puissance de vos plantes, leurs pouvoirs augmentent. Si vous choisissez d’utiliser une feuille sur un tournesol, celui-ci rejettera des soleils comme s’il en pleuvait. Là encore, si les feuilles ne tombent pas, vous pouvez en acheter avec des pièces… pièces qu’il faut aussi éventuellement acheter en achat in-app. Tout est lié, mais pour autant, rien de véritablement obligatoire. Cette partie freemium semble donc mieux maitrisée que les autres essais de EA Mobile en la matière, il faut remonter à Les Simpson : Springfield pour bénéficier d’une expérience similaire.

Plants vs. Zombies 2 : It's About Time offre un univers visuel riche, c’est sans aucun doute ce qui marque le plus. Il y a vraiment beaucoup à faire, les mondes ne se ressemblent jamais, les niveaux également, les mini-jeux bonus sont bien évidemment au rendez-vous, ce qui offre aux joueurs de multiples façons d’appréhender un gameplay toujours aussi passionnant à prendre en main. L’interface tactile se marie toujours aussi bien à la licence, et l’on n’est jamais vraiment à l’abri d’une surprise. Parfois les zombies se jetteront vers vous avec une corde pour vous aborder, tandis qu’une autre fois, vous devrez faire face à des zombies-pharaons qui n’hésiteront pas à happer les soleils qui tomberont du ciel ou de vos tournesols. Durant ce mois où le jeu n’était disponible qu’en Océanie, nous avons pu y jouer assez intensément, et même si nous aimerions bien vous le dire, nous ne l’avons pas fini, notamment parce que le mode infini lié à chaque univers (et aux leaderboards qui vont avec) est sans aucun doute ce qu’il y a de plus fun. Oh, bien sûr, ça ne veut pas dire qu’arpenter les niveaux à la recherche de toutes les étoiles ne soit pas passionnant, mais tuer des zombies à la chaîne, ça n’a pas de prix.